les princæs de la street < alcyon >
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les princæs de la street < alcyon >
Invité
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Lun 28 Nov 2022 - 23:41

monde onirique novembre alcyon
Dans le monde des rêves, il y a moins d’obligations. Ce n’est pas la réalité, alors les peintures portées la journée masquent un peu moins les contrefaçons. Pourtant, l’amour n’a jamais été au rendez-vous. L’amour n’a jamais donné son coup de grâce. Dillon dans la paresse de soi se prélasse, elle ne veut pas espérer, elle ne se doute pas qu’elle ne l’a jamais vraiment aimé.e. Les doutes sont transformés en mensonge pour se rassurer, et les incertitudes s’endorment pendant les temps du sommeil pour ne laisser place qu’au subconscient et ces milles merveilles. Dillon ne veut pas y penser, elle continue à son habitude de faire semblant, poupée aux milles facettes, elle se laisse tomber dans les temps.


Dans la cité des rêves, elle porte toujours sa couronne de fleurs au sommet du crâne, ces longs cils accentuent la profondeur de son regard presque noir alors qu’elle se pavane. Elle a rendez-vous Dillon, elle a rendez-vous avec son ancien amour, son ancien amant.e < quelqu’un qu’elle n’a jamais vraiment aimé, apparemment >. Pourtant, elle joue son jeu autrement, elle aurait pu faire comme avec les autres et disparaître, elle aurait pu l’envoyer paître, lea laisser espérer : mais il en est autrement. Elle rejoint l’ancien aimé.e < il en a toujours été autrement >.

- tu es enfin là, chéri.e.

Les surnoms affectueux sont restés collés aux lippes, elles ne sont plus que des sucreries écœurantes tandis que leur relation à l’Amour n’est même plus prototype. Les dénominations affectives ne sont présentes que pour provoquer, elles ne sont que des musiques sonnant comme des badineries, mais chaque notes demeurent fausses. Toujours des mensonges, mais peu importe les mauvais rôles qu’iels endossent : Dillon continue de s’en amuser, elle prend cette relation intimiste comme un divertissement. Puisque avouer que l’on s’inquiète rendrait ses sentiments transparents.

- je t’attendais. < c’est pas trop tôt >

Un large sourire contenté souffle sur ses lèvres alors qu’elle s’approche, juste assez pour que ses cils de haut en bas viennent l’aborder. Non, Dillon ne serait pas capable de juger, ou peut-être seulement qu’elle cache un peu moins la vérité depuis que les fissures se sont percées dans l’artère de leur émois, prémices de la rupture rapide : un simple claquement de doigts. Pourtant, iels errent toujours ensemble dans le monde onirique : parce que les mauvais câbles ne ternissent pas ce monde hors du commun, magique. Ici, tout n'est pas réel, elle oublierait presque leurs anciennes querelles.

bettyleg

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