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j'ai des projets pour nous deux Illégaux et belliqueux (cassius)
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Ven 11 Nov 2022 - 22:33

centre ville novembre cass

Suis-moi
Dans la ville blafarde
Et je te montrerai
Comme je mords, comme j'aboie


Il est tard, c’est l’heure de jouer les bâtards.
C’est tout ce que tu sais et t’as oublié de faire semblant de bien agir quand les lumières tombent pour céder la place aux mauvaises idées. C’est dire que t’en as rien à foutre de leur haine pré fabriquée, c’est dire que t’en as rien à foutre d’haïr Hypnos Corporation. Toi ce que t’aimes, c’est d’agir en traite, c’est de sentir dans tout ton corps la pression. Déjà que t’es le chauffeur personnel de Cassius, t’as décidé de l’aider. C’est pas la première fois que tu prends le rôle de Judas. Cette fois, vous allez coller des trucs contre les murs de la cité : il faudrait crier au scandale, parce que d’autres sont noyés à leur rêves comme à leur belle  étoile. T’en as que faire des autres, ils peuvent tous rêver, toi t’es punie depuis le début : tu connais pas leur idéal. Tu ne fais que suivre les idées saugrenues, pour la passion du danger, mais le conflit lui même tu ne t’en mêles vraiment jamais.

Ta voiture est gueularde dans les ruelles mal éclairées, mais pour une fois ta main vient baisser le son de la musique, parce qu’il ne va pas tarder à coller le papier contre les murs. Les slogans vont s’enchaîner et demain certains rageux vont sûrement bêtement les arracher. Ça aussi tu t’en fous, t’aimes bien les orages, t’aimes bien les unes et être la source des petites emmerdes de leur quotidien. Vous êtes des petits cons, à promouvoir leur excès de rage, même pas pour l’appât du gain.

Vous avez tout foutu dans les places arrières de la caisse, la colle et les lettres amassées sur les feuilles de papier. T'as aussi mis des bombes colorées pour taguer, elles sont presque vides et un peu usagées. Toi qui roule vite, tu ralentis et t’observes autour de toi, dans les rétro. Il y a personne autour de vous, c’est le moment de filer. Tu trouves une place dans un lieu peu éclairé et tu chopes tes clés. T’ouvres la portière arrière et tu commences à prendre les affaires.

- C’est quoi le plan ? On colle ça où ? C'est quoi les phrases à noter ?

Polly, t’as pas réfléchit. T’as juste voulu aider ta seconde famille, Cassius, un pote, un ami. Et t'as jamais suivi vraiment les plans, tu n'es pas quelqu'un d’obéissant. Tu risques de te lâcher, une bête enragée à crier sur les façades tout et n'importe quoi pour provoquer. La capuche sur la tête et un bandana : tu comptes bien éviter les caméras.

Décidé à en découdre
Tu mettrais le feu en poudre
En mettant les coups de foudre
En tête du programme
bettyleg

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Invité
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Sam 12 Nov 2022 - 0:15

centre ville novembre polly


This is not what you think it is,
This is not what you,
This is not what you,
This is not what you think it is.
It's worse.


Les percussions violentes, la voix aux allures robotiques du chanteur, le crissement des cordes de guitare qui font vibre ta seule oreille fonctionnelle. Ton cerveau bourdonne. La bulle invisible qui t’entoure durcit si fort, tu pourrais presque ne plus entendre le reste, les autres, la vie. Car t’es dans ta bulle, Cass, c’est toujours comme ça pendant ces soirées-là. T’es loin de tout, proche de rien, seul avec toi même mais aussi le coeur avec les autres, surtout ceux que tu aimes. Et tu penses à elle, ta mère, qui n’a pas vu la lumière du jour depuis des jours et ça te donne envie de taper dans les murs comme un mec toxique de fanfiction.

T’as compris que personne n’aimait la vérité et que tout le monde faisait semblant que tout allait bien parce que tant que c’est chez les autres, y’a pas à s’en préoccuper. Mais là, les autres, c’est toi, c’est elle, alors comme l’être humain égoïste que t’es, tu te sens obligé de contre-attaquer. Parce que c’est ta mère, que t’es tout ce qu’elle, elle est tout ce que t’as et pourtant, elle se réveille pas.

Pendant un instant, tu t’es perdu dans les circuits emmêlés de tes sentiments et t’as oublié où t’étais. Mais voilà, le moteur se coupe, retour à la réalité, la portière se claque et t’es déjà dans le feu de l’action, tu reprends du poil de bête. Ta lange est restée au fond de ta gorge, tu te contentes de récupérer les sacs, automatisme sans surprise, un dernier check dans leurs contenus pour être sûre que tout y est. Habitude ou non, on est jamais trop prudent et toi, t’aimes le travail bien fait. Aussi illégal soit-il.


J’pense on peut essayer d’aller un peu en hauteur, sur le bâtiment en face. Mais faut qu’ça soit assez bas pour qu’on puisse le voir quand même. Si on prend l’escalier de secours dans la petite ruelle, là, ça devrait le faire.


Tu accompagnes tes paroles d’une démarche assurée, sautant légèrement pour faire descendre l’échelle métallique menant à la cage fixée au mur. La capuche couvrant bien ta tête et une écharpe remontée jusqu’à l’arête de ton nez, tu t’efforces d’être le plus discret possible. Arrivés en haut des escaliers, un petit espace sur le toit donne accès à un panneau publicitaire.

Ici, ça sera parfait. Pour le message, j’me disais « La réalité du rêve, c’est la mort ». Sinon, on peut rester sur un classique « Hypnos Corp, assassins. ». T’en dis quoi ?


'Cause I'm another unperson
You created this mess


bettyleg

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Dim 13 Nov 2022 - 1:10

centre ville novembre cass

T’écoutes à moitié les propos de ton pote, Cassius. Tu te fais pas vraiment de soucis : vous allez saisir leur rage, mettre la main dessus. Puis vous irez jusqu’à la presser pour mieux l’étrangler, qu’elle s’essouffle jusqu’à ne plus pouvoir respirer : du moins c’est ce que tu voudrais espérer, dans le fond, t’as conscience que ça va juste les faire chier, que de bon matin, ils seront acculés de stress et potentiellement de colère. Cette colère, ça te fait vivre, ça te rend un peu plus ivre. Elle est comme le danger, t’aimerais en vivre.

- Ouais, ouais.

T’écoutes pas vraiment on dirait, tu te contentes de porter les affaires que t’enfournes dans un sac à dos. Ca dépasse un peu sur les bords, t’en as peut-être pris un peu trop.  Tu le laisses faire, parce qu’il est bien plus habitué. Enfin, c’est ce que tu dis, mais des coups foireux ne peuvent plus se compter sur le bout de tes phalanges. Aucun de vous deux ne porte son auréole d’ange. Vous avez fait taire votre bonté dans les escroqueries et les méfaits.

Polly, tu suis Cassius dans les ténèbres, les ruelles mal éclairées : discrètes sont ces allées pour les rats et les cafards. Tu jettes des coups d’œil autour, tu les joues les radars. De la corporation il veut jouer les pompes funèbres, mais toi, tu veux juste t’amuser : t’es irrécupérable et tu le sais. Alors tu continues de le suivre, de grimper sur les hauteurs de la bâtisse. Tu te sens oiseau de malheur, alors que deux loin, vous avez sûrement l’air de deux dealers. Vous êtes enfin arriver… Et t’as pas forcément la même vision, la même idée.

- C’est pas un peu… Trop classique ? On pourrait aussi rajouter...


Tu prends le temps de réfléchir quelques secondes, de penser. Maintenant que vous êtes là de toute façon, vous êtes totalement immergés dans la presque future scène de crime. Il faut taper fort pour les plonger dans les abîmes.

- « Les rêveurs ne sont pas vos otages »… Ou peut-être. « Mes rêves ne sont pas vos objets » A moins que... « Rêver n’a jamais fait de mal à personne, Hypnos Corporation oui ».

Tu te sens un peu con, au fond à cet instant.
T’as jamais su vraiment rêver, tu sais pas de quoi tu parles,
Tu veux juste provoquer, importuner, foudroyer :
Tu veux simplement te sentir exister et profiter de cette vie minable que l'on t’a accordée.
bettyleg

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Invité
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Lun 26 Déc 2022 - 23:25

centre ville novembre polly


Derrière ton visage de glace, on se méprend souvent, Cass. Derrière ton visage de marbre, on ne le voit pas directement, ce sentiment. Derrière ton visage de pierre, on croit contempler le calme alors que la tempête a déjà fait ses dégâts. Oh Cassius, il est si difficile de voir autre chose que ton air sans colère alors que la violence t’a déjà tordu le coeur avant de te déformer la peau. Lisse, rien n’apparaît sur tes ridules, mais tout est en miette.
((T’es déjà cassé))

Mais le problème, c’est qu’on t’a pas appris à gérer tout ça. T’as tellement de rage en toi que tu sais plus quoi faire avec, alors tu la caches, tu l’étouffes, tu l’ignores, tu la tasses, tu la modules, tu la transformes, tu la coinces dans un coin, dans un placard, tu te débrouilles pour que ça rentre, pour que ça disparaisse et si tu te bouches l’oreille assez fort tu ne pourras entendre que le grésillement de ton appareil jusqu’à ce que le silence te saisisse à nouveau.
((Puis plus rien))

Dans les tourmentes de ton esprit, la nuit éveillée surgit comme un réconfort. Elle t’apaise alors que la chevelure bleutée de ton amie qui s’échappe de sa capuche ponctue les reflets sombres de la rue, comme un découpage, recollage dans un magasine. Tu lui adresses un fin sourire alors que vous commencez votre traversée, ses propositions ravissant tes oreilles.


T’as raison, c’est du déjà vu, il nous faut du neuf. Faut que ça claque un peu.


Alors que vous vous creusez les méninges, tu en profites pour déboîter l’ouverture du pot de colle et sortir minutieusement les pinceaux. Maître du chaos, oui. Mais chaque professionnels avaient ses petits rituels et tu étais du genre à faire les choses dans les règles de l’art. Les slogans de Polly te sortent cependant de ta routine.


Les rêveurs ne sont pas vos otages, ça claque de fou ?! J’adore.


Tu te redresses, deux pas vers l’arrière pour mieux visualiser l’emplacement de votre prochaine œuvre d’art. La moue pensive, tu formes un cadre avec tes doigts  face à toi pour délimiter votre champ d’action.


On peut même rajouter des dessins sur les té-cô en mode flingue sur la tempe ou un truc dans le genre, t’en penses quoi ? Too much ?


C’est que le début de la nuit et te voilà déjà inspiré.

bettyleg

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