C'est à ne plus savoir où donner de la tête.
La foule, la musique, l'alcool et peut-être bien d'autres choses
(De celles qu'on ne crie pas sur les toits,
De ce que les fêtards consument
Pour oublier qu'il faut se coucher que
la nuit est déjà là prête à les avaler -
ça veut tout faire durer, avare ça devient bavard
ça fait tourner ça se met à partager et
bientôt c'est toute la fête qui se met à brûler)
Tous et toutes faites du même bois, maintenant que les cours sont finis. L'envie de brûler les tablettes et les feuilles, d'hurler du fond de la poitrine qu'on est enfin libéré (pour quelques semaines avant de replonger) que ça y est on peut enfin respirer.
(C'est con de se boucher les artères d'alcool, du coup.)
Mais vous êtes trop cons pour y penser.
Alors ça vibre et ça tremble, ça se secoue dans tous les sens comme si un diable allait vous dévorer et qu'il faut le chasser ; trop de monde pour la surface carrée. Une bande de petits connards désespérés. Des teufards démontés dont les talons tapent le sol sans se soucier des voisins, les pauvres putain. Non vous êtes trop pressés par la musique qui fait crisser la peinture et puis les cris et les rires et les chants totalement faux mêlés aux fumées, aux sons des verres qui s'entrechoquent ou tombent sur le sol peut-être même prêts à se briser sur le coin d'un crâne.
Il a plus l'habitude.
C'est ça de passer le semestre le nez dans les bouquins (et sinon coulé dans le fond d'un shot à cracher son venin) on a plus l'envie de se faire ravager et compresser par des couillons qui touchent le sol, il pourrait presque leur marcher dessus car après tout
(Qu'est-ce que tu fous ici, Jihoo)
clairement il en a rien à carrer
ça fait même trois fois qu'il se dit qu'il devrait se barrer.
Marre des regards qui le fixent, des mains qui se baladent sur ses bras ou qui effleurent sa taille, ça s'accroche comme des sangsues la voix mielleuse et l'esprit brouillé par les envies qu'il refusera de combler.
(Qu'on se fait chier.)
Mais au moins y'a de l'alcool pas dégueu, voilà faut bien trouver une raison d'être heureux. Et il est con à boire comme un trou parce que grand ou pas il en faut pas trop pour que ça monte à la tête. Honnêtement il se dit qu'il aurait peut-être dû faire plus attention mais voilà il est jeune et parfois un peu con.
(C'est déjà pas mal d'en avoir la réalisation.)
Alors on esquive les âmes en perdition et on tente de trouver la sortie pour de l'air frais sans grande ambition.
Mais t'es dans le chemin.
Alors t'es dans son bouquin à la page de sombre con.
P'tain regarde où tu vas, c'pas compliqué.Qu'il dit le ton légèrement amer par l'irritation.
Y'a la musique qui sonne comme une cloche dans ses tempes et
T'es blond un peu plus petit et l'air un peu éclaté ouais
Toi aussi tu devrais te barrer.
(Mais il en a rien à foutre, c'est ton problème
Il est pas ta daronne non d'ailleurs il te rendre dedans)
Littéralement y'a son épaule qui tape la tienne
Sans douceur, sans remord, même bien fort
Histoire de faire chier t'avais qu'à te pousser aussi, te mettre à marcher.
Il est vide c'est vrai mais il a toujours l'envie de (te) faire chier.
(T'avais qu'à pas exister.)
Connard.Pas besoin d'alcool pour, mais toujours un bâtard.