dmytro c’est le kérosène qu’il déverse autour de lui avec l’allumette embrasée à la main, prêt à tout lâcher, tout flamber, c’est le cocktail molotov qui déverse ses éclats autour de lui pour mieux bousiller ce qui reste; c’est pas par envie d’auto-destruction qu’il le fait, mais au fond il ne connaît pas grand-chose d’autre, depuis que la colère s’est installée là quelque part entre ses côtes il a de la difficulté à la déloger, c’est qu’elle se fait si familière à ruisseler dans ses veines et à user ses cordes vocales et
à quelque part, il ne saurait pas trop ce qu’il ferait sans elle.

mais au fond y’a quelque chose derrière les incendies, dans les cendres et dans la braise, y’a toutes les autres émotions qui se bousculent, celles qui sont trop vastes pour lui, qu’il peine à contenir mais il essaye quand même (mais à quel prix on te le demande — oh tu le connais presque par coeur le prix que tu payes car après tout y’a pas de fumée sans feu et tu sais que le contraire est vrai aussi) à finir gaz sous pression qui implose en torrents
dmytro, il a ce truc que les tous artistes ont, cette tendance à vivre un peu trop fort, cette obstination à voir les symboles partout, muer l’ordinaire vers le remarquable, ou au contraire l’admirer pour toute sa banalité franche; et ça c’est le genre de chose qui le fait avancer, sa quête insatiable d’inspiration et de création.

et puis il a des opinions, dmytro, et il ne les cache pas, au contraire, il aime les faire savoir, pas de scrupules à cracher sur les goûts de merde des autres et d’autres insolences dans le genre, et il se plait à dire qu’il s’en fout si on n’est pas d’accord avec lui alors qu’en réalité il crève d’envie qu’on lui donne la validation qu’il recherche tant, celle qu’on lui a si brutalement arraché sans avertir.

alors il s’abreuve dans l’éthanol ignifuge et laisse la fumée à saveur de nicotine étouffer les étincelles, il a besoin de s’accrocher à quelque chose, dmytro, un truc pour calmer le vacarme et lui faire desserrer les poings, et tant pis s’il se détruit un peu au passage, il n’a jamais prétendu qu’il ferait ça sagement ou sainement, et s’il a besoin de s’empoisonner un peu plus chaque jour pour étouffer les ambitions pyromanes alors ainsi soit-il.

[ ses proches et ami.es l’appellent dima ✛ capricorne et ça paraît ✛ ne croit absolument pas à l’astrologie par contre ✛ totalement un snob de cinéma ✛ n’est cependant pas étranger au hatewatching ✛ partage ses critiques de films sur les réseaux sociaux ✛ a énormément de difficultés à gérer ses émotions, particulièrement la colère ✛ totalement accro à la nicotine, très rarement vu sans une cigarette à la bouche ✛ doublé d’une dépendance à l’alcool, ça calme son esprit, ça engourdit la rage ✛ et comme jamais deux sans trois, aussi terriblement addict à la caféine ✛ ce qui se traduit par le frigo toujours plein de coca diète et une quantité de café ingérée quotidiennement absolument malsaine ✛ a un permis de conduire mais c’est à se demander comment il l’a obtenu tellement il est un danger sur la route ✛ 1m74 ✛ а la phobie des orages ✛ tuerait pour un vrai bon bol de borscht vert ✛ totalement convaincu de son sens du style impeccable ✛ non il n’est pas ouvert aux critiques constructives ✛ encore moins sur les lunettes teintées orange qui quittent rarement son visage ✛ a trois piercings à chaque oreille ✛ aime porter des bagues ✛ a le feed instagram le plus aesthetic que t’as vu de ta vie ✛ et les stories les plus chaotiques ✛ a des taches de nicotine sur les doigts ✛ le visage parsemé de taches de rousseur ✛ a deux grains de beauté au visage, l’un en-dessous de l’oeil droit et l’autre au-dessus du coin de ses lèvres  ✛ est la définition de bisexual disaster ✛ enseveli sous les dettes d’études ✛ a une soeur jumelle avec qui il est en froid depuis quelques temps déjà ✛ bilingue russe et anglais ✛ l’accent ressort particulièrement lorsqu’il est bourré ou fâché ✛ un vrai crybaby lorsqu’on le connaît bien ✛ passion poésie ✛ en écrit beaucoup dans ses temps libres, vraiment le genre de poésie à vous jeter à terre, vous faire asseoir sur le plancher de la cuisine et prendre votre tête entre vos mains ✛ très nul avec la technologie, mais fan de rétro ✛ d’ailleurs c’est le genre à brainstorm et écrire avec un bon vieux carnet-stylo ✛ the most intriguing individual at the grocery store ]

Avis sur les rêves lucides pas un très grand fan, si sur les rêves en soi il n'a pas grande opinion, il en a en revanche sur l'engouement qui existe autour de ceux-ci. à son avis, les rêves lucides tuent la créativité; après tout les artistes n'ont pas essayé depuis toujours d'essayer d'attraper des fragments du monde onirique pour les amener au nôtre du mieux qu'iels le peuvent pour qu'au final, les gens préfèrent s'évader dans leurs propres rêves (certains diront que son opinion est biaisée par le fait qu'il ne maîtrise pas bien du tout les rêves lucides, et que sans nier le reste, peut-être qu'une partie de ses sentiments viendraient d'une place de frustration. il se passerait de commentaires).
Qualité de sommeil 81%, une fois qu'il arrive à s'endormir il dort comme une bûche, il n’y a qu'une apocalypse nucléaire qui pourrait le tirer de son sommeil. au final, c'est un peu un miracle qu'il dorme aussi bien compte tenu de ses horaires de sommeil très irréguliers, et la caféine qui coule dans ses veines en quasi-permanence.
Qualité de rêves 27%, des fragments ici et là, des morceaux qu'il peine à recoller; pour lui ce n'est vraiment pas l'expérience décadente et paradisiaque qu'il voit tant vanter, mais il ne cachera pas que l'inspiration est partout, et des fois c'est là qu'il la trouve. si la qualité visuelle de ses rêves n’est pas la plus optimale, on peut tout de même leur trouver un aspect esthétique à leur façon, comme un vieux film sur pellicule.
Test de réalité il regarde l’heure sur son téléphone, si les chiffres ne font aucun sens (du genre 82:79) c’est qu’il s’agit d’un rêve.
White space un terminal d'aéroport vide, la nuit. pas une âme autre que lui, les commerces fermés, le décor seulement bercé par la lumière de quelques néons toujours allumés et des panneaux d'affichage, qui pourtant n'indiquent aucun départ. pour seul bagage un sac à dos, où se trouve quelques cahiers et un vieux modèle de caméra.
Alter ego à peu près identique au lui réel, la différence la plus visible est que sa cicatrice à la joue droite semble disparue.
Particularités aucune