Kuragari, ce n'est qu'une pluie de facettes éphémères, qui se transforment et se succèdent, différents masques qui se font oublier aussi vite qu'ils sont arrivées. Kuragari, elle ne sait plus vraiment qui elle est, ni même qui elle a le droit d'être. Difficile à cerner, délicates émotions ou des sentiments incompris, elle se fiche bien de ce qu'on peut penser d'elle. Ses faux-semblants sont peut-être bien la réalité après tout, elle laisse les autres juger et décider.
Si cette attitude était une volonté au départ, Kuragari s'y est tant accoutumée qu'elle ne sait plus être tout à fait honnête. Changement de sujet subtil pour ne jamais aborder son passé, ne jamais devoir s'expliquer. Il s'est passé tant de choses, tant de déceptions que ça rend triste d'y penser et Kuragari, elle ne sait plus vraiment où elle en est. Comme une façon de se protéger, les mensonges naissent si aisément au bout de ses lèvres, tout pour ne plus avoir de remords, plus aucune culpabilité. C'est tellement plus facile d'en vouloir aux autres.
Kuragari s'adapte à tout, change de masque en fonction de la personne en face, un automatisme pour ne pas finir blessé à la fin. Seulement, son plus gros défaut est sûrement de finir quand même trop attachée à n'importe qui. Kuragari se montre, se met en avant malgré tout, toujours dans l'attente de quelque chose en plus, d'un peu plus d'attention. En fin de compte, Kuragari ne sait pas se protéger, toujours au bord du gouffre, prête à se jeter dans le vide avant même d'y avoir réfléchi. Alors parfois, elle part avant, elle fait machine arrière pour ne plus se soucier ou s'inquiéter. Elle ne veut pas de ça.
Au fond, Kuragari est fatiguée de faire semblant et de prétendre, rongée par les émotions qu'elle étouffe aux yeux du monde. Personne n'a besoin de savoir, personne n'a le droit de savoir. Kuragari ne montre aucune faiblesse, mais pourtant, rien n'est sous son contrôle. Tout lui échappe, tout s'écroule. Tout devient fort, trop extrême et incertain. Cela n'est plus si facile de prétendre et les masques semblent se fissurer.
Alors Kuragari préfère fuir, elle s'abandonne sous ses draps dans le noir des heures tardives. Elle se laisse tomber et s'oublie dans ses rêves secrets, des songes où elle semble redevenir elle-même, ou bien quelqu'un d'autre de tellement mieux.
Quelqu'un qu'elle ne pourra jamais vraiment être.
difficile à cerner + semble souvent désintéressé (c'est faux) + menteuse et cache ce qu'elle ressent + carapace (trop) difficile à casser + aurait de bonnes volontés si elle n'était pas autant fermée à l'idée de s'attacher encore + gémeaux, s'intéresse pas à l'astrologie pour pas avoir à lire qu'elle est l'un des pires signes + 1m64, porte très souvent des talons ou des chaussures à plateformes pour paraître plus grande + s'en fiche un peu comment on peut la genrer + a un style changeant, féminin ou masculin, peu importe tant que c'est joli et que ça lui plaît + oreilles percées, mais ne porte pas toujours tous ses piercings + devrait porter des lunettes depuis longtemps, mais tant pis si elle voit flou, au moins elle dépense pas plus son argent + mais dépense quand même tous ses sous dans des fringues dès qu'elle le peut + aime beaucoup trop les chats, serait capable d'en adopter un qu'elle pourrait trouver dans la rue + aime aussi les boissons pétillantes et boissons énergisantes + ça aide pas au sommeil, mais a un rythme catastrophique même sans ça + pas très sportive, un peu trop mince aussi + mange de toute façon jamais à sa faim + est animatrice au parc d'attraction seulement parce qu'on a bien voulu d'elle, étrangement douée avec les enfants sans qu'elle le veuille vraiment + habituée à l'ambiance festive, écoute toujours la musique trop fort par habitude + aime pas trop les réseaux sociaux, préfère les contacts directs et a tendance à laisser les messages reçus en "vu"