Dernier metro (Anastasia)
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Dernier metro (Anastasia)
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Jeu 10 Nov 2022 - 14:30

metro novembre Anastasia

Polly, tu vois flou. Tu ne sais pas à quoi tu joues.
La petite fleur que tu voyais des fois au comptoir, les balivernes elle t’a fait boire. Anastasia tu la connaissais déjà, mais jamais comme ça. T’es coincée dans l’espace de ce que tu croyais, toi. T’avais pas ces images là, t’as jamais eu d’images : t’as juste le droit à son cinéma, à des baisers de Judas.

Tu te sens con, tu t’es faite avoir : les jolies fleurs sont parfois déjà fanées de l’intérieur. Polly t’es aveugle, tu te ferais avoir par les jolis cœurs, par les filles en mal d’amour, par les fausses vérités qu’on jure toujours. Tu n’arrives pas à voir les images cachées derrières les sourires depuis longtemps périmés. Tu n’arrives pas à voir les supercheries que les autres ont façonnées. Du moins, pas celles d’Anastasia qui t’a fait baisser la garde, dans tes yeux elle avait l’air fragile mais elle a des échardes. Tu la regardes comme si tu l’avais jamais vue, c’est comme dans les rêves que tu ne vois pas ou peut-être que t’as déjà trop bu.

Tu franchis les portes, elles claquent brutalement derrière vous. Vous êtes dans le métro et t’as totalement zappé, mais t’es venue en auto. T’y penseras sûrement plus tard, par association d’idée, un peu par hasard… T’as juste suivi le courant, tes jambes ont suivi celles de l’autre sans tenir le volant. Les rames sont presque vides, il n’y a que quelques passants. Tu ne fais pas vraiment attention à eux, tu présumes qu’ils puent autant que toi la boisson tord-boyau : pour la soirée l’alcool est devenu ton carburant. Alors que la rame commence à démarrer, tu manques presque de tomber et t’accroches à la première barre en métal que ton nez a évité. Tes yeux se sont noyés et sans tact tu viens la chambrer.

- J’aurai jamais pensé ça d’une personne qui n’a pas la taille pour rentrer dans les 3/4 des attractions du Moonside Park…

Ta gueule est souriante, t’as envie de la chercher, t’as envie de la tester, t’as envie de voir quelles sont les limites : toi demain matin tu franchiras le pallier de la cuite. C’est purement amical, même si tu pourrais devenir animale.

- J’aurai du m’en douter. C’est pas comme si t’étais toujours fourrée dans le lieu le plus louche…


T’as les membres engourdis, ankylosés et tu te laisses tomber finalement sur un siège sans t’attarder.


bettyleg

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Ven 11 Nov 2022 - 5:05

dernier metro @polly bates
Les après-soirées, c'est compliqué.
C'est quand les talons sont lourds comme l'alcool qui coule dans l'estomac et le poids dans la tête. C'est les regrets et un peu les rires parce qu'on est cons et on est jeunes et ah faut bien qu'on en profite, ça fait des souvenirs de faire la fête, faudrait pas qu'on regrette. C'est quand on se rassemble seulement pour se séparer et elle est toute seule, Nastia. C'est pas comme si elle était venue avec quelqu'un, c'est pas comme si elle comptait repartir avec non elle
se laisse porter par les foules,
par les corps qui dansent et se mélangent.
Par les litres qui coulent dans les verres (et parfois par terre) alors qu'on crie et qu'on hurle et qu'on rit et qu'on pleure et c'est un peu comme vivre ailleurs. Loin de la solitude et de la misère. Pendant quelques heures, tout le monde est heureux. Le plus beau mensonge sur Terre.

Mais la soirée est finie et Nastia elle a l'esprit un peu parti. Les talons dans les chaussettes et elle les enlèverait bien, d'ailleurs, les porter à la main. Ca sonne plus facile et confortable. Elle irait bien faire comme la dernière fois et poser ses pieds sur le sable. Décuver avec la brise marine plutôt que l'air saoulé du métro. Peut-être qu'elle rencontrera un lion, ici aussi. Qui sait, pourquoi s'en faire, pourquoi tenter de penser.
Elle a la tête lourde, peut-être un peu trop.

Elle fait pas vraiment attention, elle remet à peine le tissu qui serre son cou en place, la précision du détail dans cette tenue qui lui va étrangement c'est juste que c'est

Différent

Que ça donne l'impression que c'est pas elle, que c'est quelqu'un d'autre, qu'elle a menti sur toute la route, qu'elle respire les calomnies et les recrache sans trembler mais le fait est que personne n'a simplement demandé. Personne n'a envie de savoir ce qui se cache dans les tourments de ses soirées.
Et si on ne demande pas, pourquoi irait-elle avancer la réponse ?
C'est si simple.

(Et puis ça la laisse respirer, un peu.)
C'est drôle de vouloir respirer,
En s'enfermant dans une foule en délire.
(C'est un peu comme elle, un peu un paradoxe.)
Mais elle l'aime bien cette boîte, elle y va tellement souvent.
C'est qu'elle est grande, maintenant.
(Et le lion là-bas c'est elle, qui fait ses règles, dicte sa loi.)
Elle aime bien ça.

Sur la rampe du métro elle compte les secondes qui passent, la vision presque un brin trouble mais l'esprit toujours un peu plus jouasse qu'à son habitude et elle a encore sur la langue quelques uns de ces mots qu'elle garde pour les soirées. Pour ces gens qui passent leurs bras à sa taille et qui raillent quand elle est sur les banquettes.
Le piquant de la rose qu'elle garde pour les occasions.
(Parfois les exposer, c'est tellement bon.)

Alors quand elle remarque le bleu elle blâme l'alcool puis elle remonte la rivière et il se trouve qu'elle n'a sûrement pas assez bu - te voilà, toi. Toujours, toujours là. Elle finit par te voir partout, et peut-être qu'elle trouve ça drôle parce que ça lui arrache un sourire.
Pas très doux,
Mais très amusé.

Elle passe les portes aussi parce qu'il faut bien rentrer (la fête est finie) il fait nuit ou bientôt jour alors qu'elle se tient aussi droite que se peut, finit par simplement poser son dos contre un rebord en écoutant tes remarques si habituelles. Une routine. Un échange cordial. Les railleries qui viennent souvent (parfois) à elle.
Elle est sage, Nastia.
Elle est petite, Nastia.
Elle est douce, Nastia.
Elle est inoffensive, Nastia.
Ferait pas de mal à une mouche, Nastia;
Ne sait pas vivre, Nastia.
Et pourtant la voilà.

  Si tu pensais deux fois plutôt qu'une, ça se saurait.

Elle est pas méchante, Nastia.
Sinon ça se sentirait.
(Puis non, elle est pas méchante.)
C'est l'un des piliers qu'elle ne laissera pas tomber.
Sait-on jamais.

  Puis tu le saurais, non ? Tu dois avoir l'habitude de côtoyer les rats.

Au fond du métro, au fond des boîtes, au fond du fond.
Dans les tréfonds.

  Déjà étonnée que tu ne sois pas ivre folle perdue quelque part par terre ou en train de vandaliser un magasin. Ca a l'air d'être de ton ressort.

Et ça pourrait sonner si dur mais
elle sourit, Nastia
et y'a cette lueur dans son regard ivre qui dit que oui
elle s'amuse bien à vivre
qu'elle ne pense pas vraiment ce qu'elle dit et
peut-être qu'elle est contente de te voir ici.

Repartir de la soirée sans personne, ça lui va.
Mais si tu es ici, c'est bien aussi.
C'est que la fête est toujours là.
Anastasia Vasilieva
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Sam 12 Nov 2022 - 21:49

metro novembre Anastasia


Polly, tu n’aimes pas vraiment ces longues soirées où les corps sont lâches et s’abandonnent pour seulement tanguer.
Polly, t’as jamais aimé leur jolies musiques populaires et édulcorées à l’électro pour remuer la houle.
T’as toujours négligé ces soirées là, t’as toujours fuit pour suivre les cendres de ce qui brûlera. Au milieu du peuple qui s’agite, qui remue comme la marée, qui cogne les rochers t’es plus du genre à t’alimenter dans la fougue de tes sons brûlé par les fracas de la batterie et les étincelles des guitares. T’aimes dans un sens ton petit monde, mais il faut croire que t’as trouvé l’allumette pour rallumer tes intérêts, mais il faut croire que ce n’est pas que l’alcool a prix exorbitant qui t’a fait rester.

T’aimes sentir les épines parcourir ton esprit, t’aimes quand ça te transperce, que cela soit totalement vrai ou faux. Ses mots sont bien choisis, et peut-être a t-elle bien raison de presque t’insulter. Ta connaissance a la présence d’esprit de te savoir mal-branlée, incapable, médiocre, catastrophique (c’est tout ce qu’ils t’ont répété) : t’es qu’un vilain garnement, une guignole a la réputation d’agir en pleine observation. C’est pathétique. Tu ne la contredit même pas, ton sourire reflète simplement l’acceptation de tes mauvais émois, alors que tes yeux se plissent et deviennent tranchants et pointilleux. Ils cherchent qui fera le plus mal pour en rire le mieux.

- T’aimes bien traîner avec la vermine dans ces soirées… Et l’alcool t’y est bien habituée.

Ce n’est pas terminé. Tu te mets l’eau à la bouche, tu comptes bien en remettre une couche.
Si seulement tu avais tendance à écouter sagement ta raison… Mais t’en as rien à foutre, t’as oublié d’apprendre ta leçon. Pas d’quartier, si elle tente les agressions verbales, faut bien que tu lui rendes. Tu fais partie de la vermine. Un rat d’égout ou peut-être un cafard, qui sort tard, le teint blafard. Tu grouilles, t’es nuisible, t’abomines.

- Tu me montres ta carte d’abonnement à la cellule de dégrisement ?

Quelques rires sortent de tes lippes, pour toi c’est pas bien méchant.
Tu sors du royaume des ombres et repère ses erreurs : elle n’a pas sorti l'anti-inflammatoire. Il ne faut pas te souffler des mauvaises idées, il ne faut pas te jeter de pétards. Tu cherches toujours à fâcher le seigneur. T’accumules encore les erreurs. Alors ton visage se redresse et t’oublie presque de lui rendre ce qu’elle t’a donnée. Tu ne sais pas ce qu'elle vient chercher, Polly, mais ce que tu constates c’est qu’elle éveille tes envies. Peut-être que c’est parce que t’as trop bu, peut-être que la soirée n’était pas assez satisfaisante, mais au dessus de vos crânes l’épée de Damoclès est maintenant suspendue : Nastia assumera les conséquences.

- En parlant de vandal-

Ta main ne prend pas beaucoup de temps avant de l’agripper. Tu l’attires vers ton corps alors que la polissonnerie sort de tes pores. T’as ce sourire carnassier, t’as une mine inquiétante. Ta voix vomit ta curiosité alors que tes tonalités chantent ton inconscience.

- Viens avec moi. Je sais ce qu’on va faire cette nuit.


Cette nuit, t’as l’irrémédiable envie de tes habituelles conneries.
Cette nuit, Nastia sera ta bonne compagnie,
Cette nuit, les sirènes chanteront peut-être en vos noms,
Cette nuit, vous pourrez être source d’accusation (d'arrestation).
T’es pas une personne, t'as rien promis,
Et Nastia fait chauffer la poudre à canon.

bettyleg

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Dim 13 Nov 2022 - 4:29

dernier metro @polly bates
Le goût de l'électricité sur la langue. Le frisson sur la peau, celui des confrontations - festives, taquines. Celles qui lui manquent. Dont la vie la dépouille parce qu'elle est si polie, si fragile, si si si si
(Des fois elle a envie de faire table rase,
de la prendre et de la briser sur le sol elle
a envie de montrer au monde la violence tapie un peu au fond d'elle)
Mais elle ne le fera jamais, non jamais parce que
elle sait ce que c'est la peur Nastia
(Pour soi parce qu'on sait pas si le lendemain on le verra)
Et la certitude de savoir qu'on le veut pas.

Mais tu sais juste des fois oui elle rêve de brûler le monde, de le mettre à feu et à sang (et peut-être que ça vient aussi un peu de ça, cette volonté d'empêcher les autres de rêver) de les tirer de leurs songes pour leur ramener le nez dans cette chienne de vie. Elle a toujours dû tout affronter elle - pourquoi pas les autres.
(C'est la seule façon, le seul chemin.)
Se battre soi-même en mordant demain.
En montrant qu'on est plus fort que tout.
(Mais elle peut pas, Nastia.
Parce qu'elle est gentille tu vois.
Elle pense pas être une bonne personne, elle est pas si conne
Mais même avec toute la volonté d'être amère en elle c'est
ce putain
cette saloperie
d'Amour
qui prolifère)
Quel Enfer.
Qu'elle déteste aimer.

C'est pour ça quand tu lui réponds, c'est plus fort qu'elle y'a ce petit battement dans sa poitrine, ce ah de savoir qu'elle a pas merdé non, qu'elle peut continuer même. Que c'est pas pris comme une agression. Pour ce soir on dirait qu'elle peut montrer les crocs qu'elle cache toute la journée, qu'elle peut se laisser aller à valser avec son sarcasme muet plutôt qu'avec la tequila et les ivrognes. Peut-être que la nuit va être bonne.

  Dommage, oui. Si j'y étais pas aussi habituée peut-être que je serais assez bourrée pour même pas te percevoir. Quel beau monde ça serait.

Et tu ris et elle est sûre que les quelques âmes errantes éparpillées dans les rames vous trouvent vulgaires et bruyantes et chiantes mais elle, elle te trouve un peu éclatante.
(Parce que tu brilles comme une explosion,
Comme un pétard qui brise le calme de l'existence et
Quelle bouffée d'air frais.)
Elle aimerait savoir lâcher du lest comme ça, parfois. Agir sous l'impulsion, mettre le pied sur l'accélérateur sans limiteur. Mettre le feu aux poudres et manger l'allumette.

  Merde, j'y ai terminé mon abonnement. J'ai entendu dire que tu t'étais faite maîtresse des lieux. Tu pourras me la rapporter.

Mais déjà te voilà à lui attraper la peau (elle a les sens engourdis alors c'est bien, elle a presque l'impression que c'est normal, qu'elle va pas te dégueulasser de toutes les saloperies qu'elle ait jamais commises) à la ramener vers toi sans façons. Elle a compris que t'es de ces gens qui demandent pas (qui prennent prennent prennent) sans jamais regarder en arrière, sans jamais réfléchir, pas le temps de regretter parce que faut déjà continuer d'avancer.
(Peut-être qu'une partie d'elle admire un peu la chose.)
Parce qu'elle pense, elle.
Beaucoup.
Trop.
(Terriblement.)

Et elle est pas bête tu sais elle sent les ennuies elle sent les conneries elle sent que tout risque de mal se finir mais elle est ivre et être proche de quelqu'un ça lui a presque manqué qu'elle finit par se dire qu'au pire
(C'est une belle nuit pour mourir.)
Alors elle te rend ton sourire (peut-être un peu moins ravageur) mais y'a cet air de miroir, des gens qui deviennent des terreurs le soir; elle se détend et pourtant elle frétille.
(C'est triste à dire mais elle qui est toujours sur ses gardes
Pour échapper au danger)
Parce que ça fait mal, ça fait peur,
L'instinct de préservation et toutes ces choses à la con
(Elle déteste qu'au final parfois elle se mette à penser
Que ça finirait par lui manquer.)
Elle préfère crever que d'affronter cette vérité.

  Si désespérée que ça pour jeter ton dévolu sur moi ?

Dans un sens comme dans l'autre.
Ce que tu prends ou ce que tu jettes.
(Pourtant elle réfléchit pas non
Elle pense encore qu'à faire la fête.)

  Enlève moi.

Dit à peine plus bas, comme un défi.
(T'aimes ça les défis, t'as l'air de les bouffer comme un lion.)
Sans remord, sans regret, sans avoir besoin d'y penser.
(Alors agrippe la et arrache la à son monde trop monotone)
Elle mettra ça sur l'alcool mais au fond elle fout l'alcool sur le tissu et
elle a rien à dire, juste une simple prière.
(Sois mon cocktail Molotov.)
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Dim 13 Nov 2022 - 21:11

metro novembre Anastasia


Encore une fois, elle cherche à parfumer ses mots de dédain envers toi : comme si elle ne voulait pas te voir, comme si elle aimerait te fuir. Seulement votre sérieux s’est perdu dans l’élixir de jouvence et dans le brouillard. Alors tu trouves les mots pour chatouiller un peu plus ses faveurs (ou peut-être son égo). Polly, t’as jamais trouvé rien de plus beau que de découvrir sa joliesse pourrie, que de découvrir que les plus belles fleurs sont toutes ternies, nocives et calamiteuses. Ça se lit dans tes lèvres agrandies, ça rend plus lugubre ce large sourire : face à Nastia tu ne te sentiras probablement plus jamais attendrie (plutôt mourir).

- Si tu cherchais vraiment à me fuir, tu t’abaisserais pas à mes délires.


Tu te moques, Polly.
Tu ris, tu ricanes, tu fuis.  Tu te laisses tomber contre le dossier et tu la regardes, à moitié admirative, de l’autre tu t’efforces de la dévisager. T’aimes bien quand elle joue à ce nouveau jeu, qu’elle tord devant toi sa belle image : elle devient plus véritable et en même temps si vulnérable. Elle est plus belle quand elle s’illustre sans artifice. T’aimes son effronterie, t’aimes sa malice, chacune de ses railleries et découvrir les mensonges sous l’édifice. Duand ses lèvres se tordent un peu plus pour ne pas te laisser de sursis, les tiennes pourraient pincer merci. Tu ne peux pas t’en empêcher, tu lâches les chiens pour encore mordre la chaire visible : les failles sensibles.

- Je pense qu’à la fin de cette soirée, j’aurai pas besoin de te l’a rapporter, tu finiras bien par retrouver le chemin sale et les tiens. T'as pas besoin de mon coup de main pour retrouver ton titre.

Vos sourires te font te languir.
Si elle aussi douce que pire, tu veux bien essayer,
De courir encore jusqu’à ne plus respirer,
Tu veux bien qu’elle continue de te couper avec les lames de ses mots,
Tu veux bien lui tendre la main pour prétendre à votre chaos.

- Il faut bien que quelqu’un ramasse les restes à la fin de la soirée...

Peut-être que Nastia ne devrait pas te parler comme cela. Tu n’es pas bien raisonnable, tu pourrais vous électrocuter, arracher de cette soirée chacun des câbles. Pourtant, tu ne la repousses pas, tu la laisses quémander les diableries : qu’elle glisse encore vers tes oreilles des ignominies. Polly, il ne faut pas longtemps avant que ta cervelle te pousse à agir au détriment de ta réflexion. Elle est venue souffler sur les cendres pour les rallumer et les flambeaux de tes couillonnades aussitôt retrouvent l’effet de combustion.
(Ne lui demande pas plus longtemps.)
Ta main est aimantée à son bras. Tant que vous ne vous serez pas enfuie,
Tu ne la lâcheras pas.

- Viens on va dans ma voiture… Merde... Laisse tomber.

T’avais eu la merveilleuse idée de foncer dans un endroit interdit d’accès pendant le solaire déclin... Ce n'est pas le bon chemin. Faut croire qu’elle tombe à l’eau, du génie t’as pas l’éclair. T’as oublié ta bagnole sur le parking de la boîte, et vous vous êtes bien trop enfoncées dans le tunnel pour faire volte-face. Polly, tu trouveras d’autres alternatives à la place. Pour ce genre d’oubli, jamais tu ne te tracasses. Alors quand la prochaine station vous ouvre les portes tu ne cherches pas vraiment où vous êtes arrivées. Tu ne regardes pas où dans les entrailles des wagons vous ont mené, tu te contentes d’obéir sans réellement penser, tu te contentes de fuir et tout oublier. C'est l'alcool qui a parlé, la jouvence qui matraque ta jetée.  
Alors tu l’enlèves.
Tu veux l’enlever de ses malfonctions.
Pour cette nuit, tu veux l’élever sans condition.
Si vous n’êtes que de passage, autant passer à l’action.

Alors, tu commences à t’enfoncer dans les tunnels sales et mal éclairés, dans les voies sans issues sous la cité des rêves éveillés. Ta main toujours collée à son bras tu cours (maladroitement) dans les couloirs du métro comme si vous étiez recherchées, mais les problèmes ne sont pas à vos trousses : t’es ta propre source de secousse. Puis tu passes devant une enseigne… Tu ralentis, t’es essoufflée. Elle est fermée et tu regardes Nastia, tu ne lui as rien promis, mais dans ton regard farceur tu es sûre qu’elle lit.
bettyleg

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Mer 16 Nov 2022 - 11:16

dernier metro @polly bates
Ca fait du bien. C'est vivifiant.
De pouvoir se laisser aller, de pouvoir ouvrir sa gueule plus que de mesure. D'avoir quelqu'un en face qui rétorque et qui fait courber ses lèvres sans cette douceur, avec un peu d'ardeur. Ca fait du bien, ça rend la nuit meilleure. Et peut-être sûrement que ça n'arrive pas assez souvent pour être sain, que ça manque cruellement à son petit quotidien. Sûrement qu'elle a faim de plus, qu'elle rêve de soirées à se chamailler, de soirées à se déchainer autrement qu'à faire tourner en bourrique quelques hommes et femmes dont elle ne se souviendra pas passée la nuit. Elle ne rêve pas de demain ni d'amour. Elle rêve juste d'être un peu plus humaine.
Peut-être que l'un est plus dur que l'autre.

Mais toujours est-il que ce soir tu es là, et elle est là, et si vous n'êtes pas seules dans le métro on ne dirait pas. Il n'y a que votre petite bulle chaotique, que des étincelles de désastre en devenir. Deux silex prêts à se cogner dessus. En toute bonne amitié, évidemment.

  Pas besoin de se baisser de beaucoup avec ma taille, tu sais...

Ah la taille, l'argument facile. Celui qui irrite quand on le pointe du doigt mais qui arrange bien des fois. Elle en profite, Nastia. C'est si simple, le plus vieux tour du monde.
C'est ça qui est bien.

Pourtant elle ne prétend pas avoir tous les retours du monde non elle n'est pas si douée (et elle est un peu bourrée) son art de la joute a ses limites. C'est ça que de ne pas avoir de partenaire d'entraînement - on tombe parfois à cours d'argument. Alors cette fois elle se contente de lever les yeux au ciel, mais son sourire amusé montre bien qu'elle trouve ça malin, que ça la fait rire et qu'elle ne prend rien de travers non c'est juste
de l'amusement, un changement, quelqu'un qui enfin lui rentre dedans
enfin quelqu'un qui ne la prend pas pour une petite chose fragile
enfin quelqu'un qui la considère comme une adulte, peut être, tout simplement
(et ça fait du bien, vraiment.)

  Ah ah, très drôle Bates.

Oui, ça l'est un peu.
Mais le sarcasme ça fait toujours sonner ça plus âpre. Pourtant elle est là, toujours la peau collée (c'est marrant, vraiment, de pas se sentir comme la peste prête à te ronger) et cette envie de partir avec toi, loin de tout ça. Elle se sent un peu comme si tu pouvais l'évaporer de cette ville qu'elle aime autant qu'elle maudit.
(Que tu pourrais l'emmener là où personne ne connaît son nom.)
C'est toujours si bizarre d'avoir fuit pour vouloir fuir encore.

  Les restes ? Ah, c'est ça que de vouloir garder le meilleur pour la fin. Me voilà.

Et aussi vite les éclats montés les voilà redescendus alors que ta brillante idée semble tomber en morceaux. Mais c'est pas grave parce que les morceaux ça se ramasse, ça se rassemble et se recolle et on peut toujours faire avec quelque chose de nouveau, parfois même de meilleur. C'est juste les aléas ça, les petits imprévus. Mais parfois ça donne court à encore meilleur, à ce qu'on ne pouvait même pas espérer.
(Et puis elle trouve ça un peu drôle.)
De te voir te rendre compte que ta brillante idée a foiré.

  Oh ? Tes plans tombent déjà à l'eau ? Si peu pour ton génie.

Car c'est bien du génie ou alors c'est un brin de folie.
(Les deux la séduisent, ce soir.)

Mais déjà tu lui empoignes le bras pour la tirer loin de là à l'ouverture des portes et elle pourrait s'offusquer mais passée la surprise c'est un rire qui lui arrache les côtes alors qu'elle claque les talons sur le sol dans un rythme effréné.
(C'est hilarant.)
Vous êtes comme ces ados dans ces bouquins prêts à s'évader de la Terre entière ou à la faire brûler et peut-être même un peu des deux et ce soir oui elle trouve ça si enivrant. L'air froid qui vient claquer sur ses joues et qui chasse le roux de ses épaules en vagues. C'est le genre de scènes qu'on voit dans les films, le genre sur laquelle on revient plus tard et on se dit qu'on avait mal aux pieds, qu'on avait un peu de mal à respirer sous l'euphorie des rires mais c'est un fait
(J'ai l'impression d'oublier qu'exister est une plaie.)
Ce soir elle se sent juste être, sans avoir besoin de penser.

Puis vient l'inévitable moment où il faut s'arrêter et elle doit avouer que rattraper son souffle lui demande une seconde et que la douleur dans ses pieds lui rappelle qu'elle est bien sur terre mais c'est pas grave parce qu'elle se sent tellement vivante qu'elle pourra jamais t'en vouloir. Reste plus qu'à suivre ton regard, qu'à poser les yeux sur cette enseigne qui paye pas de mine éteinte comme ça. Il lui faut une seconde, le coeur encore qui pompe dans sa poitrine et dans ses tempes, le souffle un peu erratique.
Une seconde de silence quand elle reporte les yeux sur toi.

  T'es sérieuse ?

Mais y'a pas de reproche dans sa voix non juste un mélange de surprise et toujours ce début de rire qui se meurt dans sa gorge mais dont l'esprit reste dans ses paroles.

  Polly Bates, tu es folle.

Mais sous les lumières loin des étoiles, ce soir, ça sonne presque comme une déclaration.
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Ven 25 Nov 2022 - 12:00

metro novembre Anastasia
Et ça continue vos mutineries.
Dans les sourires que tu déclines à foison, tu continues, tu ris. Dans ces soirées, tu n’as pas besoin de rêver. Simplement parce que tu n’as eu d’autre choix que de te laisser vivre, et qu’est ce que tu aimes jouer. Tandis que tant d’autres sont enfermés dans les mondes oniriques, tu continues de vivre, de crier, d’arpenter tes faveurs parce que tu n’as eu beaucoup d’autres choix : tu as forgé dans les flammes de ta rage tes valeurs. Puisqu’avec toi, rien n’a fonctionné, t’as été condamné à subir la réalité, t’as pas le droit aux rêves, t’as pas le droit aux petits moments de trêves. Le plaisir n’est pas partagé quand à l’aveugle t’es envoyée, tu préfères médire dans le monde trop terne, celui que tout le monde tente de fuir, parce que c’est le seul qui te concerne. T’es prisonnière et les chaînes t’as décidé de les briser, t’as décidé de les arracher pour ne plus que l’on t’accable de terme médicaux qui ne définissent pas vraiment qui tu es. Au moins, Anastasia, elle ne fait pas semblant avec toi,
peut-être que ça te rend un peu plus hilare,
peut-être que ça te fait oublier les cicatrices et les tares.

Elle te trouve drôle, Polly.
Dans tes esclandres, dans tes taquineries.
Elle aime vos enfantillages,
Tes pseudo attaques, vos paroles en balayages.
Polly tu ne peux pas même aller doucement,
T’as oublié comment faire, depuis le temps.
Toute t’as vie, t’as essayé de bien faire,
T’as essayé de rentrer dans le moule pour leur plaire.
Pourtant, t’as jamais été doué,
Probablement que t’as tout raté, tout gâché.
Pendant ces soirées, les défauts sont autant des faiblesses que des armes,
Alors tu te fous de la bienséance, personne ici n’est dupe : vous êtes le vacarme.

- C’est pas ce qu’on a tendance à donner aux chiens ? Les restes…


Et finalement, peut-être que tu sais que t’es qu’un cabot. T’attends qu’elle saisisse la perche, mais ça serait trop facile de te traiter de canidé. T’en attends toujours plus, peut-être que tu cherches aussi à te faire insulter. T’as peut-être trop bu, Polly. T’es pas sortable quand s’éveillent en toi les démons de minuit.

- Tu veux dire que c’est tombé dans la vodka et la tequilla…

Tant pis pour ta caisse, même si tu espères que personne ne la touchera. Dans ta voiture, t’as déjà dormi, coucher, frissonner, frôler la mort, t’as rit tellement de fois, t’as crié, et probablement que t’y es attachée plus que tu ne l’aimerais. T’aimes pas forcément le matériel, mais il faut croire que t’as finit par l’aimer maintenant qu’elle fait parti de ton histoire et que tu ne veux pas t’en séparer. Quand t’es partie de chez toi, ça a été ta maison : pendant quelques jours seulement, elle a été plus qu’un simple moyen de locomotion. Tu la laisses tomber pour ce soir, t’as laissé faire l’alcool ou simplement le hasard. Demain, t’espère seulement la retrouver intacte, seulement grâce à l’élixir de jeunesse, rapidement tu te décontractes.

Et vous avez couru, vous vous êtes enfuies. C’est peut-être la meilleure façon de tirer part de la vie.
Les couloirs du métro sont un peu à ton image, pratiques et sales. Tu prends seulement le temps de respirer suite à ta petite escale. L’alcool donne l’impression d’être invincible, mais le sport a des conséquences sur l’organisme : c’est irréversible. T’avais oublié que t’étais plus manuelle que sportive, t’avais oublié mais t’es peut-être un peu trop ivre.

- Pourquoi je ne le serai pas ?

Polly, t’es sérieuse quand il ne le faut pas. T’es sérieuse uniquement quand il s’agit de bêtises, de conneries. T’es bonne à tout casser, à brûler. Sûrement qu’avez quelques verres en plus dans le nez, les flammes tu pourrais être capable de lécher. On ne vit qu’une seule fois, pas vrai ? Ce n’est pas comme dans leurs rêves, les êtres humains n’ont pas de vies supplémentaires. Alors autant jongler entre le paradis et les enfers, alors autant cramer de folie l’univers.

- Ne me dit pas tu as peur, Anastasia… Je ne le croirai pas.


T’as toujours l’âme provocatrice.
Tu l’as lâchée, mais il faut dire que tu ne crois plus en ces petits jeux d’actrices.
Alors peut-être que tu veux aussi l’enflammer, goûter à ces colères, à ses rages, à ses lâcher prises, à ses vices : tu voudrais qu’elle prenne des risques. T’aimerais qu’elle soit une allumette pour que tu puisses la faire cramer, t’aimerais qu’elle doit une église pour l’admirer briller, t’aimerais qu’elle soit le flambeau de ta soirée.

- Je ne suis pas folle, je suis juste bourrée… Et légèrement dérangée.

Que tu commences à lui raconter. Autour de vous, tu ne regardes même pas s’il y a des caméras. Tu t’approches de la grille que t’aimerais soulever. Tu ne sais pas si c’est comme les enseignes ou les manèges du parc d’attraction. T’as jamais fait ça de ta vie, en fait c’est une première. Tu tombes presque à l’avant, encore le mélange d’alcool fort et des bières. T’as pas encore trouvé de solution, mais t’as bien un outil ou une connerie dans tes poches trop large pour ne pas passer à l’action. Alors tu mets les mains dans les poches de ton pantalon, et tu cherches de quoi ouvrir pour mener à bien cette folle excursion.

bettyleg

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Anastasia Vasilieva
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Dim 27 Nov 2022 - 18:51

dernier metro @polly bates
C'est que vous êtes hilares comme des prépubères et c'est sûrement agaçant à voir, des adultes qui se barrent des responsabilités.
(Mais qu'est-ce qu'elle s'en fout.)
Ce soir, en tous cas, elle s'autorise tout.
(Et c'est avec toi, il se trouve.)
C'est bien mieux à deux.

C'est peut-être même pas forcément drôle.
Mais c'est qu'elle prend, Nastia. Elle sait s'amuser mais y'a toujours cette sagesse qui l'attache, qui la garde loin des fous rires et des gorges déployées alors que ce soir elle en est un peu libérée. Un brin sortie de sa cage. C'est qu'elle arriverait presque à respirer.

  T'as pris que de la vodka et de la tequila ?

Elle préfère varier un peu plus les plaisirs.
Mais elle comprend, c'est vrai que c'est un combo attrayant.

Et quand tout s'arrête il faut qu'elle reprenne son souffle qui est un peu
coupé
le coeur qui bat dans sa poitrine
(Je l'avais presque oublié)
Mais il est bien là il semblerait.

T'as l'air si sérieuse comme ça.
(Ou un peu démente, c'est demain qu'elle saura.)
Mais tu lui fais pas peur, elle dirait même qu'elle te préfère un peu comme ça. Peut-être que c'est l'alcool, ou peut-être que c'est son esprit qui s'éveille un peu, qui arrête de traîner dans l'ombre dans toutes ces pensées sombres qui la noient trop souvent.
(C'est ça de se sentir vivant ?)
Elle oserait presque dire qu'elle passerait un bon moment.
(Mais faut pas trop s'avancer.)
Pourtant y'a son sourire qui trompe personne.
Et surtout pas toi.

Parce que tu es ivre.

Ou peut-être que t'es sérieuse parce que t'es ivre.
Elle aura jamais la réponse.

Peur ? Moi ? Tu dis ça comme si j'avais un sens de préservation.

On pourrait croire, mais non.
Elle serait pas là à te fréquenter autrement.

Ah, oui. Comment on dit, déjà ? Être créative ? Un esprit libre ?

Ou un peu barrée, effectivement.
Mais ça fait qu'agrandir la risette qu'elle porte. Et elle rit même de plus belle à te voir trébucher sur tes appuis, le réflexe toujours présent de mettre sa main devant ses lèvres même si elle est là à se crisper de rire, les yeux plissés par l'amusement.

Bravo.

Glorieux plan.
Elle te rejoint pourtant, cherchant dans ses propres poches quelque chose qui pourrait servir. Mais elle voyage assez léger, faut dire. Alors dans ses poches y'a que ses clefs et des épingles à cheveux qu'elle te tend.

Madame je fais comme dans les films, tu penses arriver à crocheter quoi que ça soit avec ça ?

Elle aurait pas l'ambition de penser y arriver elle.
Mais c'est tellement drôle de te voir essayer qu'elle est prête à encourager le spectacle et jeter de l'huile sur le feu. Outre ça, elle regarde autour de vous, regarde les poubelles de la rue.

Y'a une fenêtre par là sinon, juste au-dessus des bennes.

Un rire, presque sarcastique.

Si on jette mes talons contre je suis sûre qu'on peut la briser.

Un peut bruyant comme idée, sûrement.
Mais c'est qu'une proposition comme une autre.
Elle permet quand même de dire avec un sourire.

Si jamais on nous choppe, je te dénonce directement comme chef de projet.

Et sans la moindre culpabilité.

Anastasia Vasilieva
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Jeu 1 Déc 2022 - 16:43

metro novembre Anastasia
- J’te dis pas. T’es de la police ?

Polly, t’as aussi pris de la bière. Cependant, c’est tout ce dont tu souviens. Impossible de faire machine arrière, tu ne te souviens pas des images de la soirée : et ce sera sûrement pire demain. Ton estomac se plaindra de tout ce que tu as pu consommer puisque dans l’ardeur tu as déjà décidé de totalement l’enflammer. Peut-être oublieras-tu une partie de ce que tu es en train de vivre avec Nastia, ou ta gorge déformera le son de ta voix.
- Moi, ivre ?… Bien sûr que je suis ivre.

C’est assumé. Tu n’as jamais besoin de te cacher quand c’est pour exposer tes tares. T’aimes bien avoir la certitude que ton image est proche de celle d’un cauchemar. Seulement, des images, tu n’en as jamais vu dans le creux de ta tête, alors ton imagination est floutée : tu ne fais qu’extrapoler.

- On sait jamais avec toi.
C’est vrai qu’avec Nastia, tu ne sais pas. Tu ne sais pas avec les autres non plus, mais il faut dire que ton attention ne se loge jamais sur les sujets étrangers. Puisse les autres réellement t’intéresser, t’es trop individualiste et égoïste pour vraiment y faire attention : tu les aimes un peu con, ou assez barrés pour suivre tes impulsions. Tu les aimes pétards, pour que chaque étincelles résonnent en explosion. Tu aimes quand ça te fait vriller, quand ils peuvent faire battre ton cœur, quand ils peuvent changer en passion la peur.

- Un bulldozer.

Les sourires s’affichent sur ton minois rougit et désespérément blanc,
Alors que tes mains tapotent contre le tissu continuellement.

- Tu vas adorer.

Dans le creux de tes poches, tu fouilles, mais t’as rien trouvé. Polly, à quoi tu t’attendais ? T’as pas la lumière à tous les étages, à trop boire : c’est le premier de tes gages. T’es pas mac Gyver, t’as pas l’étoffe d’un inspecteur, ni même d’un explorateur : t’es juste une idiote qui se prend pour un pseudo voleur. Les poches vidées, tu te résous à regarder Nastia, mais t’es pas vexée.

T’as écrasé les racines de ta sensibilité.
Tu les as brulé comme des sorcières.
Tu les as noyé pour rester forte, pas fière.
Tu les as oublié six pied sous terre.

- Alors… Oui, mais non. Je suis pas aussi con.

Dans ton état, cela reste à prouver.
Tu n'es capable que du pire.
Tu sors les mains de tes vêtements et t’écoutes Nasia sans penser : tu ne sais pas faire autrement.
Elle te donne des indications, et toi Polly, tu n’attends pas bien longtemps.
Tu n’as même pas exprimé ton contentement que tu saisis brutalement sa cheville sans un mot. Une fois le pied soulevé, tu choppes une de ses chaussures pour qu’elle puisse faire le grand saut. Puis le second talon vient dans ton autre paume : c’est toujours à toi de te salir les mains.
Tu t’avances et fait face à la fenêtre, pour lancer les deux souliers.
La fenêtre se fissure seulement, il faut dire que tu n’as pas l’étoffe ni la musculature d’un bourrin. L’alcool ne t’apporte pas non plus tout son soutien.

- Fais chier. C’est du double vitrage ou quoi ?

Comme si tu t'y connaissais...

Puis tu réfléchis pas, t’enchaines les actions.
Tu éteins toutes les réactions.

- Monte sur les poubelles. Tu vas finir et péter la fenêtre.

En fait, tu ne lui laisses pas le choix : c’était son idée, elle devra contenir ton torrent d’impulsions.
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