through disease we can reach god + marie-magdalene
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through disease we can reach god + marie-magdalene
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Dysnomia Circle
M. Magdalene Bishop
Dysnomia Circle
through disease we can reach god + marie-magdalene 333177b5b09605a09593bc380268719e
Feat : Yoru (CSM)
Pronoms IRP : iel/elle
Âge : 26 ans
Occupation : phonos / chercheuse en neurosciences
Habitation : sunset coast
Multicomptes : aucun
Crédit(s) : (c) yomi, moonie, cheshireFTW <3
Messages : 89

Mer 2 Nov 2022 - 23:13

MARIE-MAGDALENE BISHOP
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vingt-six ans + 18 juinfranco-indonésiennephonos dissidente + chercheuse en neurosciencessunset coastnon-binaire, utilise iel ou ellelesbienneYoru - CSM
morpheus
everyday radioactivity

— qu’est-ce qu’un nom, si ce n’est qu’une pierre tombale ?
on t'a nommé Magdalen(a)
et depuis toujours
tu brilles dans la lumière grandiose du seigneur, astre allumé pour notre salut à tous.
depuis le grand bain,
tu es
sainte.

et dans ta folie la plus soudaine, tu commenças à avoir faim.

plutôt, tu crèves de faim.

bambin à peine sorti du ventre, tes membres tremblants
désespérés
guettant quelque chose
à te mettre
sous la dent.

tes crocs,
sortis de leur logis,
guette le moindre bout de peau à arracher.

rien n’est jamais très joli avec toi. rien n’est jamais très stable quand tu es là. tes aigreurs brûlent et pourrissent, ta peau s’écaille et laisse des plaies béantes, nécrosantes, masse sombre sur ta peau d'albâtre. ta hargne détruit et arrache les muqueuses, ton corps enroulé dans la discorde la plus absolue.

chaotique, tes ailes brûlent à chacun de tes pas.
névralgique, ton halo brille, incandescent et fragile.

une certaine amertume bouillonne dans ton âme. tu donnes trop vite l'urgence d'agripper tes propres côtes des deux mains pour fracturer le thoracique, exposer à cœur ouvert
saigner de qui l'on est, auprès de toi tu te sens d'être sans limites. visage arrogant, visage aux traits raffinés, tu brilles sous les projecteurs ((ou les flammes de l’enfer)) jusqu’à ce que ton énergie soit vidée, à sec, showtime terminé.
derrière la scène, tu n’es plus que griffures saignant dans le cou et les pommettes, même sourire, il reste plaqué sur ton visage
tes doigts tiennent tes joues
jusqu'à s'accrocher fermement, ne rien lâcher, jusqu'à les faire céder, jusqu'à les faire plier, fléchir.

jusqu'à les briser.

tu as tellement faim que tu mangerais un ange.
ton repas pourrait se constituer d’un de tes bras, magdalena, toi la sainte voix, la peste des étoiles
tes os, tu n’hésites pas à les briser
tes paroles, tu n’hésites pas à les crier
si tes pas sont d’argent, au moins
ta parole est d’or.

tu as faim.
et tu te délecterais bien de l’amour.
aveuglée, fragile et demeurée, tu pries pour qu’on t’aime
a b s o l u m e n t
tu pourrais y laisser un doigt, ou deux, tellement tu t’accrocherais à l’idée qu’on puisse enfin t’aimer.
tu aimes trop fort, trop grand
tu aimes avec des églises entières
pourtant, le problème est,
que tu chasses des mirages
oasis où l’eau ne se change pas en vin.
en vain
tu attrapes des poignets, tu caresses des cheveux, tu meurs d’envie qu’on te cajole, qu’on te murmure des mots doux. mais tu ne prends jamais le désir d’autrui, en compte. ils s’éloignent de toi. ils te fuient. tu les retiens et ils te crachent au visage.
tu aimes mal, c’est de l’adoration
tu crèves d’envie et d’obsession
((autant
essayer d’atteindre la lune
puisqu’il est impossible d’être aimé))
tu aimes tellement, que tu déchires les peaux et les muqueuses, que tu arraches les membres avec une hargne dont tu es la seule à en avoir eu les frais. tu aimes tellement que tu démolies les coeurs et les poumons, tu enflammes les bronches et illuminent tellement les globes oculaires qu'ils ne sont désormais plus capable de desceller la lumière des ténèbres.
tu aimes tellement, tellement mal, qu'aucune personne dotée de raison ne veut t'approcher.
tu as aimé avec passion, et pourtant ils savent, tous, que si tu les aimes, ils finiront en morceau dans ton congélateur. tu l'as dit pour rigoler, une fois. mais au fond tu le sens, qu'un jour, si on te donnait les moyens, tu finirais par remplir ton congélateur d'un amour incandescent et pourtant noirci par la haine.

et pour quelqu'un d'aussi attiré par l'amour,
tu sèmes terreur et malheur dans les rêves,
dans l'espoir de nourrir le pêché sommeillant en toi.
tu veux blesser, tu veux brûler, des corps
qui ne rentrent pas dans tes critères.
trop riche, trop pauvre
trop arrogant, trop altruiste.
tu veux laisser le monde à ceux qui en valent la peine,
pas renflouer le monde avec des porcs qui méritent une peine qui a cessé d'exister.
tu veux semer terreur et discorde,
dans les jardins du monde.
tu veux être la source de peur de beaucoup de monde,
car, au moins, tu seras réputée, douée pour quelque chose.
tu veux être le cauchemar des rêveurs,
car il n'y a que là que tu as ta place.

tu entasses tes larmes de tes victimes dans ton petit coeur, fermé à clef, avant ce que tu n’imploses en un million de fragments d’étoiles. puis tu exploses. tu te déchaînes, tornade brûlante, dégâts massifs : tu te coupes les paumes, tu t’éclates le front. tu mords, tu déchiquètes, tu déchires. jusqu’à ce que le rouge teinte tes paumes. jusqu’à ce qu’un semblant de sourire satisfait trône sur ton visage. sourire carnassier, même. prête à semer discorde et terreur. tu ne vis que dans l'ombre de la peur, et du mal. quand tu te surprends à marcher au soleil, tu brûles, tu fonds. il n'y a que dans les ténèbres que tu peux exister.

mais tu as toujours si faim
aujourd’hui tu mangeras les plaintes de demain

EN DEDANS — vicieuse ; opportuniste ; ambitieuse ; cynique ; faussement souriante ; nonchalante ; patiente ; sincère ; égoïste ; obsessionnelle ; caustique ; fait du mal et s'en délecte ; calme ; obstinée ; habile ; sarcastique ; toxique ; théâtrale ; perfide ; control freak ; dépendante ; charismatique ; boulimique d'amour ; manipulatrice ; très méchante ; insulte beaucoup ; se délecte de la douleur des autres ; rigole de leur malheur ; très versée dans les manières de terroriser autrui, et son alter ego le montre bien ; son alter ego prend la forme d'une espèce de déité solaire semant discorde et bug dans tout ce qu'elle touche ; adore écouter les coeurs battre, jusqu'à souvent qu'ils s'éteignent ; boulimique d'amour, de haine, de tout ; a une collection étrange (c'est des dents) ; très tactile ; n'hésite pas à tordre des doigts, à mordre, à frapper ; beaucoup de cicatrices ; regard froid, limite meurtrier ; a déjà tué un lapin pour le désosser et garder chacun de ses composants pour décorer son salon ; son congélateur a une odeur à en faire tomber plus d'un ; ne regardez pas à l'intérieur ; déteste les petits enfants ; je vous l'ai déjà dit mais elle mord beaucoup, jusqu'au sang parfois ; griffe, coupe, griffe à nouveau ; adepte des jolies lames ; est allée de nombreuses fois à l'église et est convaincue d'être déifiée depuis quelques années ; c'est comme ça qu'elle comprend son alter ego en tout cas ; adore les arachnides ; aime lire et apprendre de nouvelles choses ; violente, pourrait terrer votre tête dans la terre ou la plonger dans l'eau glacée ; garde des cadavres de corbeau dans son congélateur ; la seule relation cordiale, c'est avec son chat : sir cabriole ; invente des histoires pour justifier ses cicatrices, toutes plus bizarres les unes que les autres ; nourrit par l'adrénaline et y est très addict
Avis sur les rêves lucidesun monde de poche, un exutoire que l'homme a créé à des fins psychologiques. toi-même, tu en avais besoin, tu ne tenais pas en place sans. il fut la scène de la haine s'accumulant en toi, et même aujourd'hui, tu continues de l'utiliser comme s'il allait disparaître le lendemain. mais aujourd'hui, tu l'utilises surtout pour crier toute ta haine, massacrer les rêves d'autrui, semer la zizanie dans chacun de tes pas. tu n'as plus besoin d'aide psychologique, cette aide t'a coupé l'herbe sous le pied quand tu pensais être cachée, sauvée. maintenant, avec la haine que tu as accumulé, tu la disperses partout, graines de folie éparses dans le grand bain des êtres humains. maintenant, le rêve lucide est une arme, doté d'une lame acérée, qui sert tes plus noirs desseins.
Qualité de sommeil 32%.
Qualité de rêves 78%.
Test de réalité regarde si la montre coule hors de son cadran, regarde dans une zone réfléchissante son visage pour voir si les pixels ravagent sa peau, un peu comme une télévision mal branchée, s'accompagnant de sons électriques étranges. il y a ton sang, aussi, qui dans le rêve est d'une couleur ichor alléchante.
White spacezone très peu éclairée, dans une pénombre quasi constante. dans un coin, un vieux congélateur à moitié ouvert laisse s'échapper une odeur pestilentielle. au-dessus, une vieille TV cathodique mal branchée fait un bruit strident ponctué par un bip plus fort. des pixels de toutes les couleurs animent l'écran, et sont la seule source de lumière de la pièce. le sol est en pierre, et elle se retrouve souvent là, allongée contre le froid, entre les boules de poussière et les fourmis qui passent. un canapé ouvert à certains endroits est posé contre le mur sud. il n'y a quasiment rien dans la pénombre. des piles de boîtes de médicaments, quelques seringues sous le canapé. un bec bunsen est dans un coin près d'une prise, et des cuillères sont juste à côté, encore bien brûlées. une croix est posée au dessus du canapé. un couteau est posé sur une vieille table de chevet.
Alter ego solaire, tes yeux et ton crâne sont recouverts d'une coiffe dorée, mimant un soleil rayonnant et ses rayons, piquants dards semblant déchirer le ciel. on ne voit pas tes yeux, ni la naissance de tes cheveux, qui continuaient leur cascade sur tes omoplates et sur ton dos. tu as toujours le dos droit, et on sent ton regard quand tu le poses sur les victimes de tes farces absurdes. ton sourire est carnassier, dents aiguisées comme les lames que tu caches dans tes paumes. tu es habillée d'une robe blanche, salie par endroits, avec des patterns de dentelles bien fignolés. certains trous dans l'habit sont parfaitement logiques en vue de ton passé. des ongles longs, noircis. une figure longiligne, malicieuse, se contorsionnant dans tous les sens, même dans des sens peu probables. vicieuse, tu seras là pour effrayer, déchirer les peaux et dévisser les nuques. être la déité des songes, qui abat sa faux sur le monde. quand tu parles, tu émets le son d'une TV mal branchée, sur le point de mourir. le peu qui est éclairé dans ton visage, des pixels parsemés sur ta peau.
Particularités tu crées des effets de TV cathodique, sons et pixels compris, sur chaque chose que tu touches, dans les rêves.
mettre le fil dans l'aiguille. planter l'aiguille dans le tissu. couper le fil. tirer l'aiguille.
encore.
mettre le fil dans l'aiguille. planter l'aiguille dans le tissu. couper le fil. tirer l'aiguille.
encore une fois.
mettre le fil dans l’aiguille. planter l’aiguille dans la paume. couper le fil. tirer l’aiguille.
une dernière fois.
pourquoi ?

il fait trente degrés. tu fais les ourlets de tes rêveries.
un sourire permanent plaqué, repassé sur ton visage.
c’est tout ce qu’on t’avait appris à faire,
sourire,
et coudre.

dentelles ajoutées sur le bout du tissu, tu t'enfonces tout au fond de tes rêves.
et tu y penses, à la lanterne allumée au bout de la rivière du styx,
et tu te rappelles,
que tu as cherché toute ta vie à te rapprocher de la mort.

ton magnum opus, ton mot final, est de mourir en spectacle, tous yeux rivés sur toi pendant qu’un dernier souffle quitte ton corps.
tu veux marquer les esprits.
tu veux choquer la plèbe.
tu veux être la Perséphone de votre ère.

il y a des restes de sang sous tes ongles. une couleur écarlate ravage les tissus entre tes doigts.

ils sont tous, chacun son tour, allongés sur ta table, attendant désespérément leur mise en beauté. chaque textile mérite de devenir magique. malgré l’odeur du corbeau encore chantant dans ton micro-onde, bientôt le rigor mortis et les spasmes encore battant sous une peau morte, noire, déplumée et tâchée d’un pêché que tu voulais dénicher. chaque mort raconte une histoire.
chaque blessure rapporte un conte.
et tu voulais les écouter, les causer, chacune à son tour.
et tu voulais les embellir, les rapprocher des déités.
l’odeur des morts,
te donnant l’irrésistible envie de les croquer.

ça n’a pas toujours été comme ça, de vivre d’incisions dans les petits corps et de couper sur des patterns blancs dans des nappes de chez grand-mère. au début, c’était même plutôt triste, digne d’un conte qu’on raconte aux enfants pour leur faire peur. peut-être que toi aussi, à l’époque, tu avais peur. mais tu es bien trop vieille pour t’en souvenir. Père, un soir de fête, a perdu la raison. tu te souviens de sa tourmente, lui qui hurlait la nuit suite aux visites de phonoi bien trop virulents. et un soir, la tourmente lui a brisé l'esprit. arraché entre les cauchemars et la fatale réalité, souffrant, il a balancé de l'essence dans tout l'appartement. tu te souviens de l'odeur au travers de ta porte. et les flammes, qui ont grandi, si vite, si belles.
flammes de l'enfer dévorant l'entièreté des habitants. et tu n'as pas su bouger.
tu as senti le feu te manger. te ronger.
tu t'es précipitée en dehors de la fenêtre, une chute magistrale. entourée de boucs et de cerfs. ils étaient là, regard fixe. et tu t'es sentie si proche de la mort, que tu en regrettais presque d'en être sortie vivante.
mais tes brûlures —
tu souffrais,
souffres,
souffres-
mais comme c'est beau...

tu manquas de près le train de la mort. tu en rêvais souvent, d'être à nouveau la proie des flammes. des cicatrices avaient gagné ton corps, et souvent tu entendais les médecins dans ton aile dire ceci :
— l’épiderme a été brûlé jusqu’à la troisième couche, et sa peau est maintenant aussi fragile que les écailles d’une carpe.
((ode à la peau écaillée))

ça te donnait des frissons.
et tu adorais ça.

alors tu as enchaîné les mauvaises décisions.
en premier lieu, tu t'abandonnais aux rêveries, aux rêves lucides. tu y passais le plus clair de ton temps, juste pour trouver un échappatoire, faire vivre tes idées avant de les reprendre dans le monde réel, trouvant des solutions pour te sentir aussi vivante que lorsque tu as été la cible des flammes de ton paternel. ton sommeil n'était pas du tout réparateur, mais la qualité du rêve y était, palpable. tu te voyais dans les miroirs, et tu remarquais les pixels sur le peu dont on voyait de ton visage. tu y étais, pleinement, dans le monde imaginaire, où tu peux aller et venir, une offrande divine. et tu gardas cette manière d'opérer : d'abord tu t'imaginais le désastre, et tu te réveillais dans la réalité pour exaucer tes rêves.
tu t’es d’abord demandée jusqu’où pouvait aller ton organisme. jusqu’où pouvait-il aller pour te récupérer et te maintenir en vie.
alors tu commenças à déterrer une nouvelle combine : te couper dans le bras, regarder le breuvage couler et aller jusqu’à sentir ta tête tourner, ta vision s’obscurcir comme si tu allais tomber raide morte. tu t’es réveillée quelques heures plus tard, en pleine nuit, dans une pièce de réanimation. le plus grand regret que tu ressentais sur le moment, c’est d’être tombée dans les pommes. impossible pour toi de ressasser les souvenirs d’être au bord de la vie, ces souvenirs sont à jamais perdus.
et tu avais la rage.
tu mordais tes poignets, larmes coulant de frustration.
tu voulais flirter avec la faucheuse.
et on te sucrait ce plaisir.

puis tu commenças à apprécier infliger la douleur jusqu'à arriver aux portes de la mort, sur autrui, sur autre chose. des corbeaux, principalement. leur faire du mal. être dans le contrôle.
tu explosais d'un bonheur naissant, qu'aucun volcan n'eut l'audace d'égaler.

tu commenças une filière dans les neurosciences — avec une mineure en psychologie — à la faculté.  tu te rappelles des émotions frénétiques, jointes en toi, brûlant, crevant. carbonisant les muqueuses, annihilant les peaux. tu cherches partout dans ta maison, quelque chose qui te fera vivre, quelque chose qui te redonnera l'envie d'être sur cette planète. frôler la mort, te sentir vivante. briser les cous, arracher les plumes. alors tu avais tendance à te réveiller dans le garage du saint Père, tête sur un vieux bureau, tâché de plusieurs liquides différents, et couvert de plein d'entailles.
— cela fait des années maintenant, marie. il est temps de mettre de côté toutes ces choses.
((ode à l'avocat))

tu te rappelles, du fait qu'en plein mois d'automne, tu vrillais. tu avais pris ton cutter, chauffé dans ta paume, et tu frôlais la folie de très près. tu te souviens des mains, assez fripées, du Père qui te stoppaient dans ton élan, de ton arme que tu brandissais, même du bruit constant du congélateur à moitié ouvert au fond de la pièce — de ta chambre de la Wish House (un orphelinat), plutôt. tu te rappelles des cris du Père, des bruits de verre heurtant le sol, des cadres balancés dans le chemin entre vous deux. tu hurlais des insanités, tu ne pouvais t'empêcher de le blâmer pour tout, pour ce que tu es devenue. il n'eut aucun remord à te pousser vers le sol froid, et tes bras ripèrent. et la lame s'approcha dangereusement de ton visage. et en quelques mouvements, des énormes balafres se creusèrent dans ta joue gauche.
et tu t'arrêtas.
tu souris.
tu en avais rêvé, de cette altercation.
tu en avais rêvé, de la douleur sur ta joue, palpitante, écarlate, douce.
et quand tu y penses, tu as toujours été destinée à surplomber le monde.
titan d’obsidienne et de verre.
sombre, mais réfléchissant toujours la lumière.

diplôme en poche, tu ne savais que faire.
partir de la Wish House, déjà. laisser le saint Père dans son fauteuil, à fumer, à prier.
un certain désarroi grimpait en toi.
et tu tentas une nouvelle expérience : les seringues, les cuillères chauffées. les poudres jaunâtres, les autres blanches. loin des mains jointes et des messes que tu adorais détester. tu tombais dans les bas-fonds.

on trouve toujours de magnifiques veines sur tes bras.

et tu n'allais jamais assez loin pour te détruire. ou détruire autrui. car le malheur des autres est toujours ton plus grand bonheur.

très vite, tu finis dans les caches des toxico’ de la ville, bien en retrait du monde, sur des matelas miteux, à l’odeur de transpiration, aux gens en proie aux briquets, seringues et cuillères. tu hochais la tête quand le briquet se rapprochait de ton visage. tu gouttais les restes de poudre qui s’étaient logés sous tes ongles. tu te sentais comme un dieu, pleine d’une adrénaline viscérale, si proche de l’olympe et pourtant toujours clouée au sol. un icare sans ailes. incapable de voler, et pourtant plein de rêves du grand saut vers le plus flamboyant des astres.
tu avais l’impression de te perdre.
tu rêvais que tu étais devenu un cadavre, coincé dans un tiroir à la morgue.
tu hurlais mais personne ne t’entendait.
tu tentais de bouger, en vain.

il n’y avait personne pour te sauver,
après tout, tu as plongé, et comme à ton habitude,
tu ne pouvais t’empêcher de sombrer, jusque dans les rivières du styx, manquant de peu le bateau de charon.

âme vorace,
envie obsessionnelle de caresser le cerbère,
de prendre le virage le plus serré de l’outre monde.

‘mon Père, je n’me sens vivante,
uniquement quand je frôle l’au-delà.
mon Père, je vis dans un monde où même Mère Nature me plante,
ma naissance est un poids, qu’ai-je fait pour mériter cela ?
je n’ai fait qu’exister,
mais,
mes tripes, elles,
le savent :
frôler dieu est ma destinée.’

alors tu fis de tes faiblesses une force.
et c’est ainsi que tu créas ta plus grande passion.
chaque nuit, tu t'enfonçais dans tes rêves lucides, et tu voyageais, aussi loin que tu pouvais.
et tu hantais les rêves d'autrui. tu les massacrais. tu manipulais leur plus grande frayeur, les tuais, les torturais. une certaine magie sortait de tes doigts et tu te sentais sainte, coiffe ornée de paillettes et visages pixelisés, tu devenais leurs cauchemars, sans même qu'ils puissent donner un visage sur leurs plus grandes peurs.
et tu te sentais vivante.
déchaînée,
impétueuse,
la folie exaltée.
et tu vivais à travers les malheurs que tu remuais. tu étais crainte, et ça te donnait envie de continuer, dans la pénombre rester cachée et pourtant dans la lumière tamisée ton arme pixelisée tu abattais.

quelques années plus tard, tu travaillais en continuant la recherche en neurosciences. évidemment, tu passais le plus clair de tes journées en compagnie seule, face aux tristes machabées dans ton congélateur. mais dans ce travail tu te plaisais. être entourée par la mort, ça te calme, ça te détend. tu t’étais détruite pendant si longtemps, tellement que le moindre changement frêle et fébrile te donnait un sentiment étrange. tu faisais la paix avec toi-même après avoir passé des années à te détruire morceaux par morceaux.
ça ne t'empêchait pas de continuer à te ronger, cela dit.
malgré tes prouesses dans les rêves,
tu continuais à faire chauffer poudres ensemble, te donnant toujours plus d'idées pour torturer les esprits de pauvres gens, ou d'ennemis. il n'était pas rare que tu te plongeais dans les rêves d'un de tes collègues pour le pousser à démissionner. tu es habile de tes rêves et tu te sens pousser des ailes. icare naissant.

évidemment, il te fallait plus que cela.
la paix, ça ne suffit pas, quand on goutte au pouvoir.

tu en voulais plus.
toujours plus de pouvoir sur ces pauvres citoyens de nos jours.

'vive mari(a)-magdalen(a)!'
celle que dieu a laissé tomber,
devient une déesse par la force de ses propres bras.

Math (iel.elle)pouet
M. Magdalene Bishop
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Feat : Yoru (CSM)
Pronoms IRP : iel/elle
Âge : 26 ans
Occupation : phonos / chercheuse en neurosciences
Habitation : sunset coast
Multicomptes : aucun
Crédit(s) : (c) yomi, moonie, cheshireFTW <3
Messages : 89
Athena Academy
Riley O. Morrow
Athena Academy
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Feat : Denji (CSM)
Pronoms IRP : he/him
Âge : vingt-deux
Occupation : étudiant en cinéma et audiovisuel
Habitation : pleiades suburb
Multicomptes : Lily
Crédit(s) : (c) cheshireFTW, moonie, yomi
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Jeu 3 Nov 2022 - 11:25

bienvenuuuue !! hearts
je suis super contente que tu sois là, comme tu étais intéressée par le forum j'avais hâte de voir ce que tu allais nous réserver comme perso
franchement je suis pas déçue du tout !! Magdalene est fascinante
une phonos en plus (oui parce que phonoi c'est au pluriel, phonos c'est singulier, petit détail, jsp si c'était clair dans les annexes)
puis l'avatar je dis oui oui oui omg
Spoiler:
sinon ta plume est tjr super jolie, je suis super fan <3
très très hâte de valider ta fiche !
bcatheart
Riley O. Morrow
https://desireddreams.forumactif.com/t28-one-eyed-life-riley
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Dysnomia Circle
M. Magdalene Bishop
Dysnomia Circle
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Messages : 89

Jeu 3 Nov 2022 - 17:54

merci beaucoup!
je suis ravie que mon perso te convienne, vraiment!! j'ai modifié pour le nom du feat du coup
catblush
M. Magdalene Bishop
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Ayumi S. Miyano
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Pronoms IRP : She/Her
Âge : 17
Occupation : Lycéenne
Habitation : Entre Sunset Coast et le campus
Multicomptes : wesh
Crédit(s) : Yomi - CheshireFTW
Messages : 34

Ven 4 Nov 2022 - 21:19

BIENVENUE ! bcatheart

J'avais commencé à lire ta fiche et honte à moi, j'ai pas commenté de suite
Un personnage plus qu'intriguant, j'ai très envie de savoir son développement et en apprendre encore plus sur elle au fil des rps !
J'adore son faceclaim c'est dit bcathug
Ayumi S. Miyano
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Feat : Nezuko Kamado (KNY)
Pronoms IRP : She/Her
Âge : 17
Occupation : Lycéenne
Habitation : Entre Sunset Coast et le campus
Multicomptes : wesh
Crédit(s) : Yomi - CheshireFTW
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Luke O. Morrow
Hypnos Corporation
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Feat : Hawks (MHA)
Pronoms IRP : He/him
Âge : vingt-cinq ans
Occupation : Lieutenant (Thanatos Guard)
Habitation : Lunaris Heart
Multicomptes : /
Crédit(s) : (C) Yomi et CheshireFTW (pour les avatars Tier S+) ♡♡
Messages : 21

Ven 4 Nov 2022 - 21:44

Bienvenue parmi nous !! doggo
Déja excellent faceclaim pour un tel perso', j'aime beaucoup ! bcatheart

Tout comme Ayumi, j'avais commencer à lire et suivre un peu les updates sur ta fiche, mais j'avais pas encore sauter le pas pour te souhaiter officiellement sur ta fiche la bienvenue ! uwu

Magdalene est un personnage aussi fascinant que terriblement effrayant, la peur qu'elle m'inspire quand je lis ta plume, l'ambiance générale de ses pensées, son alter ego de déité solaire en contraste et cette noirceur dans ces actions de tout cet "amour" ((ou plutôt ce manque d'amour qu'elle veut combler)) qu'elle possède pour détruire les rêves des autres, comme un enchaînement de sensation jubilatoire.
Tout ça tient qu'à un fil où je préférerai presque la déshumaniser dans mon esprit, pour ne pas accepter qu'elle soit humaine. Et pourtant, c'est tout autant ça qui la rend giga fascinante. Bravo ! hearts

Hâte de voir comment tout ça évoluera dans son développement et qu'on en saura + sur elle !
Coeur sur toi. hearts
Luke O. Morrow
https://desireddreams.forumactif.com/t30-luke-a-bird-in-the-hand
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Feat : Hawks (MHA)
Pronoms IRP : He/him
Âge : vingt-cinq ans
Occupation : Lieutenant (Thanatos Guard)
Habitation : Lunaris Heart
Multicomptes : /
Crédit(s) : (C) Yomi et CheshireFTW (pour les avatars Tier S+) ♡♡
Messages : 21
Dysnomia Circle
Eris Crimson
Dysnomia Circle
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Feat : Vermouth (Detective Conan)
Pronoms IRP : She/Her
Âge : 42
Occupation : Boss
Habitation : /
Multicomptes : Lucid Dreams, Hecate, Jake, Giovan
Crédit(s) : (c) yomi
Messages : 13

Sam 5 Nov 2022 - 3:13

bienvenue !Vraiment je suis subjuguée par cette fiche-
J'ai adoré te lire, cette plume, comme je l'ai déjà dit, est vraiment belle, j'adore ton style, il est fluide et captivant !!
Magdalene est fascinante, mais en même temps, elle inspire tellement la peur, faut la croiser dans les rêves pour qu'ils se transforment directement en cauchemars en fait ?
j'adore l'image divine que tu lui as donnée, ça contraste tellement avec son côté malsain en fait et je trouve ça encore plus terrifiant !
J'ai vraiment hâte de voir son développement, je suis certaine qu'elle va faire des dinguerie au sein de Dysnomia Circle
bravo pour la validation Maintenant que ta fiche est validée, tu peux compléter ton profil, créer ton nap talk, faire tes demandes de rp, créer les pré-liens de ton personnage et faire ta demande de liens sur le serveur discord. Amuse-toi bien sur Desired Dreams !

yomi
Eris Crimson
https://desireddreams.forumactif.com
through disease we can reach god + marie-magdalene UOCDiNx
Feat : Vermouth (Detective Conan)
Pronoms IRP : She/Her
Âge : 42
Occupation : Boss
Habitation : /
Multicomptes : Lucid Dreams, Hecate, Jake, Giovan
Crédit(s) : (c) yomi
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