the ghosts won't let me forget it ✰ anastasia
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the ghosts won't let me forget it ✰ anastasia
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Athena Academy
Akira F. Komagawa
Athena Academy
the ghosts won't let me forget it ✰ anastasia  Hm54Q9s
Feat : rengoku kyojuro (KNY)
Pronoms IRP : il
Âge : 30 ans
Occupation : ex inspecteur de police + cartomancien + bibliothécaire à l'académie
Habitation : lunaris heart (neon square)
Multicomptes : none
Crédit(s) : moonie (anabae) & yomi (rileybae) + cheshireFTW
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Mer 9 Nov 2022 - 23:22


you think you know death. But you don’t. Not until you’ve seen it. Really seen it. It gets under your skin and lives inside you.
Musique – Les souvenirs du passé montre au stylo la direction ; l’encre noir indélébile s’imprime dans la feuille, la trouant à certains passages, y mettant plus de force, plus d’intensité. Un conseil du nouveau psychologue qu’il voit, écrire, poser les mots, ceux qui ne daignent pas sortir, qu’il n’arrive pas à exprimer. Ce sont les mêmes mots qui reviennent, les mêmes interrogations silencieuses ou aucune réponse ne vient s’inscrire. Et c’est en posant la question “pourquoi toi ?”, en la raturant tout en grinçant des dents, que l’homme se lève, attrape ce qui lui passe sous la main avant de l’envoyer se briser contre l’un des murs de pierre. Les morceaux de verre s’éparpillent alors que son corps tombe lourdement sur son siège, le cœur qui s’effrite inlassablement, comme les fragments transparents qu’il va devoir se hâter de ramasser.

La cage thoracique se soulève à un rythme frénétique, sa rétine s’ancre à un endroit et ne s’en détache plus, tout simplement parce que l’esprit est ailleurs. Respirer devient une corvée, un poids qu’il n’arrive pas à faire disparaître. Et il sent Akira, que la panique revient, qu’elle le guette, comme un stalker prêt à tout pour le faire vriller. C’est en ouvrant son tiroir qu’il déclipse en tremblant l’opercule d’un tube de cachet, s’en saisissant de deux qu’il avale d’une traite, tête en arrière, fixant désormais le plafond. L’anxiété, le syndrome post-traumatique… Quand allait-il enfin aller de l’avant ? Quand allait-il enfin retrouver un semblant de normalité ? La feuille se retrouve froissée, pour finir déchirer en lambeaux, jeter à la poubelle sans pouvoir s’en empêcher. L’homme en cet instant, éprouve de la haine, envers lui-même, envers son incapacité à évoluer ; envers cette personne qui lui a prit tout ce qui comptait dans sa chienne de vie.

Se redressant avec difficulté, le rythme cardiaque se calmant à chaque inspiration ; c’est avec une conviction nouvelle, qu’Akira attrape son sukajan rouge, l’enfile tout en ouvrant la porte d’entrée du bout du pied avant de fermer à clé derrière lui. Les mains dans les poches, il attend l’ascenseur, des écouteurs dans les oreilles, un livre audio se lançant tout seul ; Jung, un voyage vers soi. Haussant les épaules pour illustrer de son agacement, c’est avec rapidité qu’il dégaine son téléphone, ouvrant spotify et lance sa playlist zen. Besoin de calme, de paix, de couper  avec la psychologie et sa psychanalyse ; de lâcher prise. C’est Summer de Vanilla qui est choisie aléatoirement et c’est en hochant la tête en rythme, que l’homme avance. Quittant l’ascenseur et une minute après le bâtiment, c’est un halo de lumière émanant du coucher de soleil qui l'accueille, l’aveuglant légèrement. Un rayon chaud, qui met du baume au cœur et qui l’espace d’un instant, lui permet d’oublier les récents désagréments.

Akira n’a pas ramasser les morceaux, il n’a pas passé la balayette - il remet une fois de plus à demain ce qu’il aurait pu faire sur le moment même. Mais cette pièce l’étriquait. Il avait besoin de voir autre chose, de sentir le vent sur sa peau, la chaleur imbiber ses pores, pour lui faire accepter la réalité. Il n’a pas de main à serrer, pas d’épaule à enlacer ; il devait se faire une raison ; il était seul et le resterait tant qu’il n’aurait pas accepté la réalité. Un monde sans “elle”. Incapable de prononcer son prénom sans avoir une boule qui se forme dans les tréfonds de sa trachée. Incapable de ne pas sentir ses glandes lacrymales créer des larmes à cette simple pensée. Mains dans les poches, dos voûté, mâchoire serrée, l’homme sent que quelque chose en lui se met de nouveau à trembler, à vaciller. Il ne capte pas dans l’immédiat qu’il est parti pour marcher longtemps, comme guider par la ronde de ses sentiments - les pieds foulent le macadam, le bruit des pavés outrepasse parfois les basses de sa musique ; rendant la rythmique tantôt bien cadencé, tantôt tragique. Une sonate brouillé par les sons environnants de la ville, par les klaxons incessants et les hurlements des passants. L’homme monte le volume, n’entends plus rien, si ce n’est ce qu’il souhaite écouter.

Et voilà qu’avec surprise, il se retrouve devant cette enseigne qu’il connaît parfaitement. Comme si c’était le seul lieu qui pourrait le sauver ; lui faire quitter l’enfer qu’est sa tête ; un instant de calme et de volupté ; entouré de vieux bibelots et d’ouvrages restaurés. Un schéma se crée dans sa tête et c’est en retirant un écouteur et en passant la porte, qu’Akira s’annonce. Bonsoir. Le magasin n’est pas encore fermé, mais le bibliothécaire sait très bien, qu’au pire des cas, tu feras une exception. Et c’est à ce songe précis, que ta silhouette apparaît dans son champ de vision. Anastasia, je suis content de te voir. Il ne ment pas, il y a des signes que l’on ne peut pas effacer, même avec toute la volonté du monde. La musique est coupée, sa rétine cherche à s’ancrer quelque part plutôt que dans tes prunelles capables de sonder son âme. T’es toute seule ? Impossible pour lui de ne pas laisser s'échapper un soupir furtif de soulagement - il n'était pas réellement doué en ta présence, pour faire indéfiniment semblant.

@Anastasia Vasilieva" // bon je te l'ai déjà dis sur discord, mais je suis la hype devant notre lien et bon voilà j'aime trop ana' j'espère que ça t'ira n'hésite pas au besoin ! ♡

@AZRIA LA QUEEN
Akira F. Komagawa
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Anastasia Vasilieva
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Jeu 10 Nov 2022 - 20:19



Au-delà de la fenêtre est tout un monde.
Elle l'observe de sa vitrine, de sa chaise qui bascule lentement dans un va et vient réconfortant. Le châle sur ses épaules prête à combler la température printanière qui s'immisce dans sa vielle abode. Autour d'elle, une autre galaxie. En contraste des gens qui marchent vite, trop pressés, perdus dans leur train à grande vitesse quotidien, ils ne font plus attention à rien. Y compris aux devantures comme la sienne, cachée par le recoin d'une rue à la légère verdure tombant dans les craquelures des édifices - lierre chancelant, intenable et sauvage. Il parsème l'Homme et s'infiltre hors de contrôle dans une image pourtant méticuleusement millimétrée.
Tout est à sa place.
L'image parfaite sortie d'un tableau.

Et comme les tableaux elle est figée dans le temps.
Au milieu d'antiques dont personne ne veut, que personne ne prend, qui n'attendent qu'une main tendue et la chaleur d'un foyer.
(C'est trop familier pour s'y attarder.)
Sinon on va repenser à des choses, et tourner les tourments en pensées et
(Ca serait dommage, dans une si belle journée.)
Pourtant c'est plus fort qu'elle car c'est le printemps (et ici ce n'est pas synonyme de beau temps) ça rapporte les feuilles mortes aux couleurs cire et crépuscule. Ca promet l'approchée des premières embrassades de la neige. Et c'est la saison la plus dure - l'été enneigé. Ca lui rappelle la maison qui un jour l'eut abritée.
(Est-ce que c'était vraiment une maison ?)
Ou bien un habitat de fortune, une prison ?
(Et dans son coeur c'est la neige toujours qui
L'enlace, la berce, l'embrasse, l'apaise.)
Le myocarde qui hiberne malgré la chaleur des sourires.
Un tableau terne qui semble pourtant éblouir.
(Et derrière il y a la neige qui fond,
et les larmes qui ne coulent plus,
et la tristesse d'un foyer perdu.)
Rien qui ne reviendra jamais,
Et sûrement rien qui ne t'ait jamais réellement aimée.
(Car les gens comme toi sont comme la neige.)
On les malaxe, on les piétine, on y trébuche pour mieux repartir et on la fait fondre - on glisse dessus pour des relations infécondes.)
et c'est le printemps bientôt l'été et

Elle ferme le livre qui repose sur ses jambes comme on ferme le court de l'eau qui anime ses ruminations. L'histoire ne fait plus de sens quand l'esprit est déjà trop plein. Alors elle prend la tasse qui repose sur une coupelle charmante, ornée de délicats dessins. Le thé à la rose parfume doucement la boisson et réchauffe ses lèvres, savourant sa concoction aux fruits d'églantine. C'est d'un regard attendri qu'elle observe la pièce et les étales, les bureaux et les armoires. Un coup d'oeil à l'heure et elle se relève. Il se fait tard, et il semblerait qu'elle soit seule ce soir.
(Mais c'est pas grave.)
Vraiment pas, non.
Ca ne change pas grand chose, quand on se sent seule toute les journées de toutes les saisons.

Mais la voilà, surprise. Quand elle débarrasse la tasse sur sa table dédiée, qu'elle appose avec soin son ouvrage sur le bois, elle entend le carillon, le tintement de la porte. Et elle se dit peut-être que ce n'est qu'une âme égarée, curieuse, qui va flâner dans les rayons sans faire attention à elle mais
C'est ta voix qui est là.

Et c'est marrant parce que c'est un peu comme si tu l'accueillais dans son propre magasin. Elle sent déjà le confort de ta présence réchauffer la pièce alors qu'elle vient à ta rencontre. Avec le même sourire, toujours aussi tendre, toujours aussi aimant.
(Peut-être même un peu plus, pour toi.)
Il y a des gens spéciaux.
(Et ceux qui ne les ont plus, comme vous.)
Mais qui partagent certains idéaux.

  Bonsoir, Akira. Ravie de ta visite.

Et c'est si sincère.
Même quand tu détournes les yeux elle ne rate rien et (ah) peut-être que c'est ça oui peut-être que tu l'es un peu, comment les gens appellent ça ?
(Malheureux.)
C'est le tissu que tu portes qui sent la tristesse, la lourdeur minime dans le pas et toujours ces yeux qui ne mentent pas.
(Mais elle est là, ce soir.)
Alors peut-être que vous pouvez au moins être malheureux à deux.

  Oui. Enfin, plus maintenant que tu es là.

Elle fait un pas sur le côté, dévoilant les deux chaises et la table à côté de l'évier. Son petite havre de paix dont tu as déjà la clef.

  Qu'est-ce qui t'amène ce soir ?

La solitude ou le manque d'affection, de compréhension ? Ou peut-être juste la volonté de se perdre dans les rayons mais quelque chose lui dit qu'elle n'a pas tout à fait raison.
(Pourquoi elle ne saurait pas le dire.)
Mais c'est seulement pour l'instant, elle ne peut pas encore le lire.
(Ca finira par venir.)

  Un thé ? J'ai eu un nouvel arrivage de livres, aussi. Tu tombes bien, je voulais te le montrer avant de l'exposer.

Car on est un peu moins seul avec les livres.
(Et ce soir, comme dans une poésie, elle sera ton compagnon.)
Anastasia Vasilieva
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Ven 11 Nov 2022 - 1:57


you think you know death. But you don’t. Not until you’ve seen it. Really seen it. It gets under your skin and lives inside you.
Musique – Dans la pièce, il n'arrive pas à rester au milieu, cherchant directement un rempart pour s'appuyer, pour ne pas se sentir désemparé. Ton accueil suscite un émoi chez lui, quelque chose qui d'une certaine manière, prend vie. Alors un sourire franc vient illuminer son faciès meurtri par le poids des cernes et de l'anémie que lui procure la théine. Le ravissement, ne pas avoir l'impression d'être un étranger de passage, un fantôme dans ton sillage. Non, tu as l'air sincère quand tu lui dis tout ça et c'est tout ce dont il avait besoin pour ne pas se sentir moins que rien. Le regard droit et fier d'Akira revient chercher le tien, sentant bien qu'il ne pourrait pas échapper à ce dernier. Dans votre relation, il n'y avait pas besoin de mots, vos yeux parlaient parfois pour vous.

Tu avais cette facilité déconcertante à passer une sorte de baume sur son cœur esseulé, le rendant tantôt méfiant, tantôt innocent. À tes côtés, il retrouvait cette part de lui qu'il pensait disparu, réduite à néant ; l'insouciance. Dans ce genre de moment suspendu, Akira arrivait à ne penser à rien, si ce n'est à vos conversations, vos échanges passionnants ; même s'il ne se faisait pas d'illusions, il était plus du genre à raconter qu'à écouter. Mais tu ne l'as jamais jugé, tu l'as toujours laissé parler, solliciter à continuer et ce lien de confiance qui s'est établi, il y tient. Il s'attache de nouveau, réapprend à se fier ; garder la foi n'était pas une mince affaire, mais le bibliothécaire y arrivait. Une profonde inspiration, ses yeux te quittent lentement pour aller regarder l'espace d'un instant au-dehors ; les voitures défilent, les piétons passent, mais aucun ne pénètre dans cette magnifique boutique.

Il aurait bien laissé un commentaire, mais tu lui coupes l'herbe sous le pied, une question, à laquelle il réfléchit l'espace de quelques secondes. Et le temps qui passe est la preuve de son futur mensonge. Pourquoi prendre son temps pour cogiter à une simple réponse ? À quoi bon mentir ? À quoi bon faire semblant ? Entre vous ce n'était pas comme cela que les choses marchaient ; il y avait ce principe simple d'équivalence et de respect. Je me sentais étriqué chez moi. J'avais besoin de sortir et je me suis laissé guidé... D'un mouvement ample de la main, il désigne derrière lui sans réellement s'arrêter sur quoi que ce soit, avant de reprendre d'un ton plus enjoué. Et mes pas m'ont apparemment porté jusqu'à ta boutique, étrange n'est-ce pas ? Non, pas si étrange quand on le connaît bien ; ce que tu pourrais te targuer maintenant. Tant de temps passé entre ses murs, tant d'argents dépensé pour des meubles et des ouvrages qu'il ne sait même plus où stocker.

Je ne dirais pas non à une tasse de thé bien au contraire ; merci de l'hospitalité. Et je t'en prie, montre moi donc tout ça ! Akira le savait, il le sentait, c'est tout ce dont il avait besoin pour le moment ; un échange. Parler. Ne pas rester cloîtrer dans son bureau ni dans son appartement. Il avait besoin de se sociabiliser, de ne pas se sentir seul, d'être accompagné, entouré. Son épaule craque alors qu'il retire son sukajan, le posant sur le dossier d'une chaise de votre havre de paix ; votre endroit préféré pour vos discussions improvisées. Se massant la dite épaule, c'est en s'étirant lentement qu'il ressent pleinement la chaleur du lieu. Ses yeux scrutent encore une fois les environs, comme à son habitude, avant de revenir sur toi et de te regarder t'affairer à ta tâche. Et toi, comment vas-tu ? Les affaires marchent bien ? J'ai comme l'impression qu'il n'y a pas eu une seule âme à passer cette porte aujourd'hui, si ce n'est la mienne.

Toujours dans l'analyse, on n'oublie pas les vieux réflexes, les automatismes. Se frottant les mains pour en récupérer la chaleur maintenant que le pique de stress était passé, Akira s'accouda à la table, sa joue posée contre la paume de sa main. Je t'ai menti Ana'. Je n'aime pas tourner autour du pot. Je suis venu ici parce que j'avais besoin de me changer les idées. Et tu sais que je suis un fervent en ce qui concerne l'honnêteté. Une évidence que tu avais déjà captée, à n'en point douter. Le regard est détourné de nouveau, honteux et peiné. Il aimerait tant pouvoir redevenir ce personnage rayonnant qu'il était jadis ; mais cela semble être devenu un souvenir factice ; l'esquisse d'une préface finalement déchirée et jetée.

@Anastasia Vasilieva" // et voilà la suite, j'espère que la réponse te plaira & j'le répète mais j'aime trop ana jpp ♡

@AZRIA LA QUEEN
Akira F. Komagawa
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Sam 12 Nov 2022 - 19:38

Tu portes la mélancolie comme une veste.
Un duvet doux mais pesant dont le bout traîne par terre. Tu la portes comme la cape d'un roi (fatigué) de ceux qui dominent le monde comme ils doivent le porter. C'est une tâche ardue, ingrate. Et elle le sait, car c'est aussi le manteau qu'elle revêt. Vous êtes du même tissu, de la même responsabilité stérile.
Du même fardeau.
De la même malédiction.

C'est pour ça que c'est si calme, dans la boutique. Parce que la fatigue coule de vos épaules, et qu'il est temps de retirer la cape - de la poser sur le dossier de vos chaises l'espace d'un instant, d'un échange. L'espace d'une respiration. De se dire que pour ce soir, c'est bon. Que le monde ne s'écroulera pas si vous vous autorisez à vous échapper. Et peut-être que c'est un peu effrayant (est-ce que si je lâche la planète, la planète me lâchera aussi ?) mais c'est une antre solide, ancrée dans les plus vieilles histoires du monde que contiennent ses objets.
Alors c'est bon, vous pouvez respirer.

Pourtant la prise d'air est dure.
(Elle le sent, elle n'est pas dupe.)
Le petit silence de la royauté qui pèse ses mots précautionneusement pour éviter les conflits diplomatiques. Pourtant il n'y a aucun traité à signer ce soir mais elle comprend.
Les us ont la vie dure.
L'argument que tu lui sors la laisse à son tour silencieuse pendant quelques secondes alors qu'elle te fixe (et si son sourire est là) tendre, aimant (ce n'est pas pour autant qu'il est ignorant).
Elle n'est pas idiote, et toi non plus.

  Etriqué ? Ma boutique n'est peut-être pas la meilleure pour un sentiment d'espace ahah. Mais je suis contente que tu t'y sentes à l'aise. Ta présence est toujours la bienvenue.

Elle se prête aux règles du jeu. Ce n'est pas comme si elle comptait t'extirper de force la vérité - il n'y en a pas le besoin. Les craquelures tombent si vite (trop, parfois, ça fait un peu peur) mais c'est aussi pour ça que c'est fascinant de vous retrouver. Tout tombe et retrouve un équilibre sain à même du sol. Autant l'un que l'autre, elle n'est pas différente de toi.

  Oh, tu sais. Comme d'habitude. Les habitués se font un peu rares et les journées tranquilles, mais c'est agréable. Ca rend leur présence juste encore plus précieuse.

Elle te laisse prendre (ta) place, s'affairant à trouver le thé idéal - elle optera pour un thé bleu bien oxydé pour calmer vos épaules trop tendues, et à le préparer avec attention dans cette grâce qui la caractérise trop bien. Et c'est toujours un peu drôle, venant de quelqu'un qui vient de rien.

Le lieu est chaleureux, la boisson chauffe, la couverture est à portée de main et les livres prêts à être dévorer. Le petit moment à venir semble être de qualité. C'est quand elle dépose ta tasse à tes côtés sur la table qu'elle a ce petit sourire qui dit que tout va bien, que rien n'est grave alors que sa voix est légère.

  Je me disais, aussi.

Mais ce n'est pas un reproche.
Ce n'est jamais un reproche. Vous n'êtes pas là pour vous juger non juste pour panser un peu maladroitement toutes les fuites qui vous constituent et que vous vous efforcez de boucher à la vue des regards de tous.

  Merci.

D'être honnête, de vouloir arranger les choses et de remettre à fleur de discussion la vérité. C'est quelque chose qui lui tient à coeur entre vous. Même elle qui joue si bien des masques de la vie met un point d'or à ne pas se faire trop pierrot dans vos coeur à coeur.

  J'espère qu'un thé et quelques bons ouvrages arriveront à t'apaiser un peu.

Et avant de revenir à son siège elle ajuste son châle, remet les mèches roussâtres tombantes au dessus de ses épaules et s'éclipse derrière une porte dans l'arrière boutique pour revenir avec une boîte semblable à un cageot un peu brute. Il vient prendre place à vos pieds - bien rempli, mais les livres soigneusement arrangés pour n'abîmer ni la tranche, ni la couverture, ni les coins. Certains sont d'un cuir simple, d'autres sont d'une rigidité sèche aux dorures soignées et aux lettres capitales de ces polices anciennes qui sont signes d'une date lointaine. Elle s'asseoit dans son rocking chair, laisse ses jambes glisser en biais en se berçant du confort de son assise.

  On m'a dit qu'il y avait un peu de tout et de rien. Je n'ai pas encore eu le temps de compléter mes recherches, pour être honnête. Peut-être que tu pourras m'aiguiller un peu.

Et c'est une chasse aux trésors qu'elle te propose, à caresser les pages, les feuilleter, admirer les titres et signatures, à te plonger dans un univers qui n'a rien à voir avec ce qui se passe derrière - dans le bruit de la rue et les occupations moroses du quotidien.
Loin de la royauté te voilà explorateur.
Et c'est peut-être ce dont vous avez toujours rêvé.
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Jeu 17 Nov 2022 - 10:59


you think you know death. But you don’t. Not until you’ve seen it. Really seen it. It gets under your skin and lives inside you.
Musique – Sensation de brûlure qui trône dans sa cage thoracique, suspension d’un moment où l’homme se surprend à être dans l’incapacité de respirer tant qu’il ne se sera pas confessé. S’il y avait bien quelque chose que l’on ne pouvait reprocher à Akira, c’était son besoin viscéral, quasi maladif, d’honnêteté. Symbole de droiture presque impossible à faire plier, c’est avec agonie qu’il contemple tes faits et gestes sans rien dire ; ses prunelles parlant pour lui. L’inquiétude s’échappait parmi ses pores esquintés par la fatigue, les cernes obscurcissant son faciès déjà ternis par l’anxiété. Le cœur en miette, il capte à regret qu’une nouvelle personne sur cette terre, était capable de le faire courber l’échine. Tu avais cette capacité, cet ascendant sur lui et qu’il le veuille ou non, c’était là, invisible à l'œil nu, mais palpable.

Il écoute la sonorité de tes paroles, quasi chanté comme une douce sonate à ses oreilles, s’y glissant avec la même versatilité qu’un poison fraîchement distillé dans la plus amère des boissons. Ses paupières sont closes alors que ses lèvres dans un même mouvement s’étirent avec harmonie au fur et à mesure de tes mots, qui apaise son âme désabusée. Rouvrant les yeux et attrapant avec sérénité la tasse fumante devant lui, l’homme jette son attention sur les nombreux bouquins qui sont entassés dans un carton. Remontant les manches de sa chemise avec la force de son pouce, de son index et de son majeur, Akira attrape le premier ouvrage qui se présente à lui. Un peu de poussière sur laquelle il souffle délicatement, attrapant son mouchoir de poche propre pour en retirer les résidus ; le voilà qui s’attarde sur la reliure.

Henri Heine, poèmes et légendes… Un sourire perdure sur ses lèvres alors qu’il parcourt les pages avec délicatesse, faisant attention à ne pas abîmer ce vestige du passé. 1855, c’était une perle rare. L’odeur des pages le rendait un brin nostalgique ; une senteur digne, suintant le passage des âges, allégorie d’une ancienne ère, d’une époque lointaine et révolue. Ouvrant une page au hasard, le sourire perdure, mais les yeux se font moins rieurs, en proie à la mélancolie. L’Intermezzo, un passage qui parle, qui tape là où ça fait mal. Et il ne se rend pas compte à cet instant, qu’il lit à voix haute… Ma douce bien-aimée, quand tu seras couchée dans le sombre tombeau, je descendrai à tes côtés et je me serrerai près de toi. Je t'embrasse, je t'enlace, je te presse avec ardeur, toi muette, toi froide, toi blanche ! Je crie, je frissonne, je tressaille, je meurs. Minuit sonne, les mots se lèvent, ils dansent en troupes nébuleuses. Quant à nous, nous resterons tous les deux dans la fosse, l'un dans les bras l'un de l'autre...

Si criant de vérité, si parlant ; les souvenirs s'enchaînent et se mélangent à la douce valse des images qui virevoltent dans sa tête. Il y a des jours comme aujourd’hui qui ne le laissent pas oublier, qui lui rappelle combien, elle pouvait atrocement lui manquer. Cet homme avait dit une phrase qui m’avait marqué… “Ce n’était qu’un début. Là où on brûle des livres, on finit par brûler des hommes.” Un bel ouvrage que tu possèdes là Ana’ crois-moi. Caressant la surface un peu rugueuse de la couverture de cuir, l’homme sirote une gorgée de thé avant de continuer. Et je ne te cache pas que je risque de te l’acheter. La mélodie de son rire grave résonne dans la pièce alors qu’il se met à touiller son breuvage tout en attrapant un nouvel ouvrage en le feuilletant de la même manière que la précédente. Dans chaque livre, il retrouvait un semblant de courage, de raison, une façon de surmonter son chagrin. Et ce temps passé en ta compagnie était tout aussi bénéfique.

Hum, le second est banal, le fait que ce soit une vieille édition augmente sa rareté, mais il est encore trouvable à quelques endroits. Mais bon, je ne crois pas que Fanfan la Tulipe, premier cavalier de France, de Pierre-Gilles Veber, soit des plus passionnants. Rapprochant son visage pour y lire une inscription, c’est dans un geste lent qu’il te tend l’ouvrage. Il date de 1950, ce qui en fait aussi une relique. Nouvelle gorgée de thé, son œil est attiré cette fois-ci par un ouvrage tout aussi intéressant, dans un état un brin déplorable. The Wave de Todd Strasser, 1981. Un roman passionnant et qui met en abîme la dictature… Il me semble qu’il a terminé en film… S’arrêtant et relevant la tête, l’asiatique recule dans son siège, jambes croisées avant de laisser s’échapper un rire. Encore une fois, il s’était fait prendre à ce petit jeu, avait parler de sa passion, s’était totalement perdu dans les affres de sa contemplation.

Je suis désolé Anastasia, je me suis encore transformé en rat de bibliothèque passionné, n’est-ce pas ? Cela ne t’agace pas parfois ? Une question simple, dont il connaissait déjà la réponse. Avec toi, Akira se faisait souvent instructeur, comme un percepteur. Il t’apprenait ce qu’il savait, usait de son puit de connaissance et de savoir à bon escient, heureux de te voir impliquer. Merci pour le thé d’ailleurs, il est délicieux… Il lui mettait du baume au cœur, refermait cette plaie rouverte et suintante depuis qu’il avait quitté son cabinet. Oui, en fait, tout ce dont il avait besoin se trouvait ici, dans cette pièce. Un thé aux arômes exquis, une présence réconfortante et un amas d’ouvrages à décortiquer.

@Anastasia Vasilieva" // amour sur toi, j'suis partie un peu dans mes délires, hésite pas si un truc va pas jtm ♡

@AZRIA LA QUEEN
Akira F. Komagawa
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the ghosts won't let me forget it ✰ anastasia  Hm54Q9s
Feat : rengoku kyojuro (KNY)
Pronoms IRP : il
Âge : 30 ans
Occupation : ex inspecteur de police + cartomancien + bibliothécaire à l'académie
Habitation : lunaris heart (neon square)
Multicomptes : none
Crédit(s) : moonie (anabae) & yomi (rileybae) + cheshireFTW
Messages : 96
Dysnomia Circle
Anastasia Vasilieva
Dysnomia Circle
poisonous
Feat : yuki itose + yubisaki to renren
Pronoms IRP : elle
Âge : 23yo
Occupation : antiquaire & phonos (tueuse en série)
Habitation : sunset coast
Multicomptes : jihoo
Crédit(s) : yomi (riley) & winter & cheshireftw (akira) ♡
Messages : 92

Lun 21 Nov 2022 - 21:37

Elle aime les livres, Nastia.
Elle aime les histoires et les mots, les personnages et les rêves - grandioses, attachants, révoltants ou même brisés. Elle aime s'y perdre, plonger à pieds joints dans un univers loin d'ici, ou parfois si proche de la maison qu'on semble pouvoir en tourner la poignée et y entrer. Quelque chose qui vient tirer les fines cordes de sa poitrine creuse pour les faire chanter à toute mélodie et symphonie. Les livres sont un trésor, elle n'en doute point.

Un trésor découvert tardivement.
Elle a longtemps souffert après tout d'un monde où la lecture est éparse, maigre, rare. Les ouvrages existants mais inatteignables. Une utopie, une fable que l'on chasse. L'ambition de passer ses doigts sur la couverture pour en tourner les pages. Mais le savoir et les fabulations lui étaient interdites outre de mesure dans le besoin scolaire, alors elle n'avait pour échappatoire que ses pensées trop sombres pour faire rêver. Son seul conte était celui où elle saisirait la main de sa moitié pour la tirer loin d'ici - s'enfuir, si loin, jamais trop. Quitter une patrie qui n'avait jamais rien fait pour elle, un monde de souffrance, et découvrir des terres qui ne savaient ni son nom, ni son manque d'ambition. Prête à l'accueillir pour la quiétude qu'elle recherchait. Et la voilà, maintenant. A pouvoir lire à outrance. Un minime rêve de réalisé.

C'est toujours difficile, comme amour. Difficile pour une personne qui croit sincèrement au besoin d'affronter la vie tête la première, s'ancrer dans l'adversité. Que les genoux flanchent, que le front soit contre le bitume, les mains tachées de sang ou les côtes cassées - sombrer dans la réalité pour mieux se relever, plutôt que s'évader. Affronter le monde et le détruire quitte à s'y perdre plutôt que de fuir et de rater sa chance.
C'est pour ça qu'elle tire les gens des songes, après tout.
Les remettre dans un chemin plutôt que dans un rêve.
Il n'a pas à être bon, ni à être agréable.
Mais il est réel, tangible.
C'est ce qui compte.

Mais les mots coulent et le chemin s'efface, se brouille pour les commémorations d'un souvenir. D'une relation passée et chérie. Toujours les cordes aussi transparentes soient-elles qui vibrent douloureusement. Elle aimerait se dire ignorante au deuil, Nastia. Elle n'a jamais eu à apposer de fleurs sur une tombe. Mais il y a trop de cadavres enterrés par ses mains, et trop de gens perdus sur le seuil de sa vie que le cimetière est sa maison.
(Et parmi eux, le fil de sa raison.)
Elle a toujours du mal à se le dire mais la vérité est là - leur relation est morte, malgré sa volonté de la raviver de si nombreuses fois.
(Reprends ma main, ne la quitte pas.
Si on a réussi à traverser les monts
les marées
les vents
les mers
pourquoi on n'arrive pas à traverser la vie ?)
Elle aussi se jetterait dans la fosse devrait-elle choisir.
(Mais le choix, tu me l'as pris.)
Alors elle est là, isolée dans une boutique. Loin de rires qui lui manquent, de la seule tendresse qu'elle connaisse et du seul bonheur auquel elle aspire.
(Et dans les bras de la fosse j'y resterais,
si mon coeur s'endort au rythme du tiens
et que tes bras m'ensserrent dans leur amour,
et que cela devient notre toujours
je n'aurais plus un seul regret.)

Une sagesse et une poésie qui lui serrent la gorge (c'est fou) comme certaines personnes arrivent à atteindre une douleur sur laquelle on ne sait mettre mot, la concrétisant à notre place. Peut-être que les âmes sont liées, et que même dans nos moments les plus solitaires quelqu'un se revoit dans nos souffrances et est à même de murmurer leurs noms.

  Quel bel esprit.

La voix faible, une certaine émotion qui y transpire.
Elle tente de reprendre l'entièreté de sa constance.

  Je le lirai avant que tu ne me l'arraches... ça me semble être le genre d'ouvrage qui viendrait pincer mes cordes sensibles.

Finit de ravaler la boule dans sa gorge.
Ca y est, elle peut respirer.
(Ou mentir, selon comment on veut le formuler.)

Il est plus simple de remettre l'appui de son dos contre le confort de la chaise quand les autres livres se montrent moins poignants. Elle attrape cependant son téléphone pour prendre d'hâtives notes sur ton expertise. Elle la respecte, après tout, et l'attend toujours avec une impatience certaine et curieuse.

  1950...

... qu'elle répète, avec ce léger émerveillement dans la voix.

Je sais qu'il existe bien plus vieux, mais c'est tellement fascinant de voir du papier et de l'encre traverser le temps et émouvoir des gens tant de temps après. Le pouvoir de la langue et des mots... c'est tellement... c'est inconcevable.

Elle pourrait commenter bien plus longuement, sur à quel point elle est transportée par la linguistique et le fait que de simples tracés sur du bois travaillé forment des lettres, et que ces lettres forment des mots, et que des mots forment des phrases qui racontent une histoire et transportent des émotions capables de faire trembler ou pleurer ou bien même de ravager. Tout comme elle pourrait commenter sur la magie incroyable qui fait que toutes les langues existantes cohabitent tout en ne faisant qu'une, capables de se traduire des unes aux autres et de partager la même parole qui au final devient universelle. Elle n'est pas croyante, et encore moins fervente, mais elle songe parfois aux portes de la tour de Babel et se dit que ses fragments existent peut-être bel et bien éparpillés sur les terres des hommes.

  En film ? J'ai un ami passionné, je lui demanderai alors. Peut-être que je pourrai le voir avec lui.

Un sourire à cette pensée.
Une opportunité de passer du temps avec Riley la réjouissait toujours.
Mais voilà que tout comme pour Riley, ce doute des gens passionnés revient assombrir le ciel et couvrir les flammes qui vacillent. Quel dommage, qu'elle se dit. C'est le genre de feu qui ne devrait jamais faiblir. Il est souvent indispensable à l'Homme, elle ne peut pas penser à la destruction d'une âme viendrait-il à s'éteindre complètement.

  Ne t'excuses pas, Akira.

Sont ton est doux mais peut-être est-elle un peu triste.
Pourquoi les gens s'excusent-ils autant de vivre et d'aimer vivre ?

  Jamais, c'est toujours un plaisir de t'entendre m'éclairer de tes lumières. Je suis sincère.

Elle hésite une seconde, Nastia.
Une petite voix en elle lui dit que c'est suffisant, qu'elle n'a pas à rajouter plus que ça. L'autre lui caresse l'épaule et fait tomber en ruines les barrières infranchissables de sa sincérité qui semblent s'effondrer en ta présence.

  Pour tout avouer, je n'ai pas eu la chance de pouvoir lire jusqu'à il y a quelques années.

Elle observe les livres dans le carton - en prend un qu'elle caresse avec une certaine tendresse.

  Il y a beaucoup de choses qui m'ont échappées. J'ai eu une éducation très... dépourvue.

Feuillette les pages seulement pour refermer l'oeuvre qu'elle ne mérite peut-être pas de pouvoir toucher. Mais le sourire qu'elle relève vers toi indique bien sa reconnaissance.

  C'est pourquoi je suis sincèrement heureuse de pouvoir t'entendre me raconter ce genre de connaissances. C'est passionnant et très enrichissant. Ca m'apporte plus que ce que tu peux penser, en toute honnêteté. Parfois j'ai du mal à croire que j'ai la chance de pouvoir côtoyer quelqu'un d'aussi savant.

Elle est si petite comme ça, Nastia.
Comme une enfant - elle est encore si jeune. Elle a tant à apprendre et découvrir. A rattraper, aussi, dans ce monde qui n'a jamais rien voulu lui donner. Mais tout doucement elle amasse des choses précieuses qu'elle garde maladroitement dans le creux de ses mains sans jamais savoir comment les retenir lorsqu'elles s'échappent. Alors oui, elle chérit, Nastia. Bien plus que ce que tu pourras toujours penser.

  Je suis ravie que le thé te plaise. J'aime beaucoup essayer de nouvelles choses quand je te le prépare, c'est devenu une habitude aussi ahah. Comme quoi, tu ne m'apprends pas qu'à découvrir des livres.

Non, tu lui apprends à continuer d'aimer, aussi.
Et son coeur toujours lancinant t'en remercie.
Anastasia Vasilieva
https://desireddreams.forumactif.com/t35-you-re-a-part-of-the-da
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