Un écho lointain, qui résonne,
Toujours.
Un espoir, qui s’éteint,
À la lumière du jour.
Tout n’est que dissonance, un brouhaha constant, qui abrutit et neutralise les tympans.
Des mélodies qui se mélangent, pour former un orchestre discordant, teintées par ses pensées, si sombres.
Et pourtant,
ses doigts font raisonner les notes, légères. Intemporelles. Comme son sourire, à elle.
Shu est habitué. Le
tic-tac de l’horloge du bureau, assourdissant. Le grésillement dans sa tête le paralysant. Tout son corps rejette la simple idée d’exister dans un univers où elle n’est plus, où son sourire n’est plus guide de ses journées.
Il se bat contre le monde.
Son monde. Qui menace de s’effondrer à tout moment. Et le coupable n’est nul autre que
lui-même. A force de pousser, ses lèvres à vif et ses mains écorchées menacent de tout faire couler.
Il est la corde qui le prendra au cou, tôt ou tard.
Mais Shu aime la saisir, cette corde. Il en joue, la mord, la tire et avance, le sourire carnassier. Il tente la destinée pour mieux la déchirer.
Ou pour mieux tomber. Se détruire pour mieux se reconstruire. Inhiber la douleur par la chaleur des mains sur sa peau et le sang coulant à flot.
Ce monde pourri qui lui sert de réalité, il le mettra à ses pieds.
Lui, qui fait coexister la fin et l’irrépressible envie de continuer.
Lui qui souhaite exister et s’effacer, plus que tout. Ses mains composent la suite de sa vie, crachant la haine et l’espoir qui semblent prêt à déborder de ses lèvres mutilées.
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Le regard le plus noir de noir que t’aies jamais vu ﹢ il t’aime pas, mais t’inquiète il s’aime pas non plus ﹢ sa soif de revanche sur la vie n’a d’égal que sa soif de café horriblement amer ﹢ l’attitude polie et commerciale ça le connaît ﹢ le sarcasme aussi ﹢ sans nul doute qu’il s’imagine étrangler la personne dans sa tête tho ﹢ anxieux/20 ﹢ la pression qu’il se met vis-à-vis de son travail l’empêche de passer musicien à plein temps ﹢ overachiever & workaholic tmtc ﹢ son main job c’est d’être model dans une agence ﹢ il est pas mal demandé et du coup il court partout ﹢ la seule chose qui le retient de ronger ses ongles, c’est son manager ﹢ au fond, c’est juste quelqu’un qui vit un peu trop ses émotions ﹢ il noie pas mal de choses autour d'un verre ﹢ jusqu'à aller à la chambre d'hôtel s'il faut ﹢ tout lui semble trop ou pas assez ﹢ mais il fait avec ﹢ il
doit faire avec ﹢ parce qu’il
doit exister ﹢ malgré le vide ﹢ il exprime ses sentiments via la musique ﹢ comme un désillusionné qui garde une once d’espoir ﹢ ou un enfant qui a grandi un peu trop vite ﹢ voir son visage placardé sur les grandes affiches le rend encore plus transparent, à ses yeux ﹢ son charme a quelque chose d'irréel ﹢ de fantomatique presque ﹢ son sourire ressemble de manière assez flippante à celui de sa sœur d'ailleurs﹢ comme s'il faisait miroir ﹢ il existe sans vraiment exister ﹢ un élément dans l’inconscient collectif, mais il reste un oublié
compositeur anonyme sur Internet (son pseudo est littéralement un ⨯ ) ﹢ c’est très cringe comme nom, il en a encore honte ﹢ (en vrai, il aime bien c’est edgy mais chut) ﹢ sa signature ce sont les glitchs accompagnés du piano, qui vient faire le contraste ﹢ sa fanbase est assez répandue ﹢ mais il faut aimer les voix synthétisées ﹢ oui, c’est un weeb ﹢ les jeux de rythme sont sa thérapie ﹢ il a même les gamepads pour Project Diva chez lui ﹢ victime de la alt fashion ﹢ il accessoirise tellement qu’il compte même plus ses piercings à ce stade ﹢ il met des plateformes TRÈS souvent ﹢ faut compenser les 1m74 et la crise existentielle
réf. musicales si ça vous intrigue :
ici,
ici et
ici