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Oh douce étreinte de morphée. Elizabeth, c’est ce doux sourire qui fait plisser les commissures des yeux, c’est ce rire cristallin qui transpire la joie tel un manège, c’est une voix douce et claire qui vient poser des questions un peu décalées de façon très posé, c’est cette main curieuse qui parcourt tout et n’importe quoi, ce sont ces doigts qui viennent délicatement caresser les cheveux de ceux auxquels elle tient, c’est ce dos droit qui se veut rester fier, ce sont ses jambes qui courent vers de nouvelles aventures sur des coups de tête, ce sont ces sourcils qui se haussent lorsqu’elle s’émerveille de quelque chose, ce sont les cheveux démêlés qui voguent au grès de la brise sans se soucier de se prendre dans quelque chose, ce sont ces lèvres qui viennent se déposer sur les mains de ceux qu’elle veut remercier, ce sont ces oreilles qui se collent sur des objets incongrus sans prévenir personne.

Tout du moins, c’est ce qu’elle voudrait être. Car lorsque Morphée l’abandonne, seuls des effluves de liberté subsistent et elle a envie de crier à l’injustice. Qu’on lui rende ce qu’on lui avait donné temporairement. Sa condition, elle a bien dû l’accepter car cela fait bien 8 ans qu’elle a perdu le contact avec le monde visuel. Pourtant, elle ne peut réellement se passer de cette aigreur qui vient l’assaillir de temps à autre, cette frustration qui vient se glisser aux tournants de la vie quotidienne.

Toutefois, elle ne veut plus être enchaînée par celle-ci car Elizabeth veut vivre sa vie pleinement. Qui était l’imbécile qui avait dit « je pense donc je suis » ? Parce que juste être ne lui suffit pas. Une soif de vivre qui lui assèche la gorge perpétuellement. Elle court après la vie pour rattraper le temps perdu car elle préfère trébucher, quitte à se briser en mille morceaux, plutôt que de regretter de n’avoir rien fait.

Indépendance et dépendance. Maître-mots qui régissent son existence, qui la tiraille de part et d’autre. Elle s’agrippe de toutes ses forces sur l’une lorsque ses pieds sont embourbés dans l’autre. Elle voue un culte pour l’indépendance, prête à édifier un temple pour celui-ci alors qu’elle est une disciple assidue de la dépendance. Malgré tout, elle tente néanmoins de trouver un équilibre entre liberté d’action et dépendance envers les autres.

Et pourtant, cela ne veut pas dire qu’elle veut être laissée toute seule. D’un naturel sociable, elle veut voir le monde à travers les yeux des autres. Sa soif d’apprendre, sa soif d’expérimenter, sa soif de ressentir passe par le contact avec les autres. Et chaque nouvelle rencontre émoustille son cœur.  Et ce cœur est ouvert aux autres, même trop. Elle s’attache bien trop vite, souhaitant être une présence utile et bienfaitrice. Sauf qu’elle sait que les relations avec les autres, c’est bien plus compliqué et que c’est parfois l’amour qui blesse le plus. Cependant, elle ne peut s’empêcher de vouloir se lier aux autres, se parant de sourire, de douceur et de fougue, cachant ses douleurs derrière ses paupières scellées. Et pour se détacher de ses souffrances et de ses frustrations, femme qui se dit amoureuse de la vie, hypocritement, se laisse consumer par cette drogue que sont les rêves.

Non-voyante (Cécité cortical) - Voix flûtée - Possède un chien de guide (golden retriever) - Très tactile - Essaye toujours d’être bien habillée, avec un style qui tourne beaucoup autour des jupes et des robes - A toujours un magnétophone portatif sur elle - Situation financière aisée grâce aux chèques envoyés par la famille - Ecoute souvent la radio et de la musique - Bonne mémoire - Sait jouer du piano - Sait lire le braille - Consomme régulièrement de la Dreamy Poppy  - Frileuse - Gourmande - Aime écouter le bruit de tout et n’importe quoi - Aime glisser ses pieds dans le sable - Baragouine quelques mots en allemand - Fabrique de temps à autres des savons parfumés...

Avis sur les rêves lucides Paradis temporaire. Ces rêves vendus par Hypnos Corps rendraient les gens dépendants, les empêchant de vivre réellement leur vie. Peut-être bien mais il n'y a que dans les rêves qu’elle se sent réellement indépendante. Pour elle, c'est un semblant d’une vie d’avant, où elle était maîtresse de ce qu’elle faisait. Elle ne se sent pas limitée dans ses rêves. Alors, elle y retourne toujours et encore, s’enfonçant progressivement dans ce monde illusoire.
Qualité de sommeil 31% Un cycle plus lent que les 24h. Sans stimuli de lumière, l'horloge biologique est sans repère, alternant les insomnies et les longs épisodes de sommeil. Alors pour réguler ce cycle du sommeil désynchronisé, elle ingère de la mélatonine et des somnifères. (Syndrome hypernycthéméral)
Qualité de rêves 84% Des moments fugaces de liberté dont elle se rappelle assez bien au réveil. C'est surtout cette sensation d'autonomie qui reste collé à la peau quand elle quitte morphée.
Test de réalité Elle hurle quelques mots vers le vide, en général une question. Si un écho, qui a exactement la même voix qu’elle, lui répond et lui dit quelque chose qui n’a rien à voir avec sa question, elle sait qu’elle est dans un rêve. Si elle n'est toujours pas sûre, elle se mord le petit doigt et si elle ne ressent aucune douleur, elle est sait que c'est un rêve.
White space Une mer qui lèche doucement la plage de sable fin. Un piano fait entièrement de sable. Des morceaux de miroir brisés, qui ne reflètent qu’un monde psychédélique, parsemés dans le sable çà et là. Des bulles de savon flottant dans l’air, jouant une courte mélodie ou parfumant l’air d’un doux parfum lorsqu’elles sont éclatées.
Alter ego Une forme, une matière corporelle proche de celle qu’elle possède dans la vie hors rêve. Toutefois, malgré des contours nets, une matière solide, les couleurs de son corps ne sont que les reflets des couleurs qui l'entoure. Son alter ego est tel un miroir, reflétant les couleurs que les autres veulent voir.
Particularités Echolocalisation. Tel un sonar, lorsqu'elle claque des doigts, elle peut "ressentir" l'espace autour d'elle comme le ferait un dauphin ou une chauve souris.